Depuis quelques mois, le quartier de Kalaban-Coura abrite des nids de bandits armés qui ne cessent de troubler le sommeil des paisibles citoyens. Dans l’intervalle de deux mois, ces hors-la-loi ont abattu dans la zone extension-sud, cinq personnes et ont enlevé plusieurs motos. Le dernier feuilleton en date, s’est déroulé dans la nuit du vendredi 15 février, aux environs de trois heures du matin. Moussa Diagné, âgé de 34 ans, a été victime d’assassinat par des bandits armés jusque devant la porte de sa maison. Il a été abattu à bout portant par deux malfrats avant d’être dépossédé de sa moto Djakarta.
Selon le témoignage d’une des sœurs de la victime, d’habitude Moussa Diagné, en revenant de ses activités souvent à la tombée de la nuit, téléphone à la porte, pour qu’on vienne lui ouvrir le portail. Le vendredi dernier, le malheur ou un triste sort attendait le jeune Moussa Diagné, qui, il faut le rappeler, est un ex-agent de la présidence de la République. Son chemin a croisé celui de ses bourreaux devant la porte de leur domicile. C’est après avoir appelé sa sœur Mama Diagné au téléphone pour que la porte lui soit ouverte que deux malfrats se sont présentés devant Moussa en lui intimant l’ordre de leur céder sa moto. Le jeune homme a tenté de résister aux menaces des malfrats.
L’un des bandits, muni d’une arme de fabrication artisanale, a vite compris que Diagné est en mesure de prendre le dessus sur son camarade vu sa pratique des arts martiaux.
Il n’a pas hésité à ouvrir le feu sur l’ex-agent de la présidence de la République. Moussa Diagné a reçu des balles dans la cuisse et s’est effondré. Alertées par ses deux sœurs, Mama et Djénéba Diagné (médecin à l’hôpital de Kati) et leur mère, ont fini par ouvrir la porte.
A leur sortie, elles ont constaté que les deux malfrats avaient disparu dans la nature.
Le pauvre Moussa est transporté d’urgence à l’hôpital de Kati où sa sœur Djénéba va tenter de lui administrer les premiers soins. Malheureusement, quelques heures après l’arrivée de l’infortuné à l’hôpital, il a succombé des suites de ses blessures.
Aujourd’hui les populations de Kalaban-Coura extension-sud lancent un appel aux plus hautes autorités pour venir à leur secours. Le commissaire du 11ème arrondissement, Dioubaly Diawara, appelle à la collaboration entre la police et les populations. Un numéro vert est aujourd’hui disponible pour le joindre à tout moment dans toutes les situations d’insécurité. Il n’a pas manqué de dénoncer le manque de moyens de son service pour accomplir ses missions, assurer la quiétude des populations et de leurs biens.
Cléophas TYENOU
Stagiaire
Paix à son âme. Que Dieu fasse la lumière sur cette affaire et que ça ne reste pas impunie. l’insécurité est grandissante now au Mali avec la prolifération des armées. Que Dieu nous aide tous.
Oui, “le manque de moyen” c’est le mot qui vient à la bouche de tout responsable interpellé sur son devoir aujourd’hui. Et nos journalistes ne vont pas loin pour situer les responsabilités et en informer le peuple. L’auteur de l’article qui nous émue aurait bien fait de nous communiquer le n° vert et de demander au Commissaire la quantité de carburant qu’il reçoit de sa Direction pour faire des patrouilles et de remonter au besoin, ses investigations au niveau de sa hiérarchie. Le citoyen a droit a l’information sur le service public. Les deux Kalaban (coura et coro) ont été toujours victimes de ce grand banditisme et lorsqu’on y rencontre les forces de l’ordre, c’est le petit soir, postées dans la pénombre pour, elles aussi,soutirer des sous à nos enfants à motos. Nous sommes pris entre deux feux (les bandits et les forces de l’ordre).
Quel est le numéro vert?
pourquoi l’amene de kalaban coura jusqu’a lhopital de kati il ya un hopital au quartier mali ou gabriel toure le pauvre na ete touche qu’a la jambe donc aucun organes vitaux n’avaient pas ete touche le pauvre s’est vide de tout sont sang avant d’arrivee a lhopital de kati qui fait a peu pret 25 KM de kalaban coura
paix a son ame il faut que les jeunes de kalambacoro s organisent des batrouits de nuits pour recuperer ses malfrants
C’est un problème de dire qu’il y a un manque de moyen aujourd’hui au niveau des forces de l’ordre.les contributions des populations en ce moment doivent pouvoir leur servir en retour. Qu’on soit au nord au sud à l’est ou à l’ouest du pays, c’est la sécurité de toutes les personnes et de leurs biens qui est recherchée.Là où nous sommes maintenant, tout doit être dit sauf le manque de moyen.Les voleurs sachant d’avance cette situation se fichent mal de tous. Ils viennent taper à ta porte et t’obligent à ouvrir la porte au risque de te tuer en cas de refus. Que faire????C’est peut être la légitime défense que l’on se propose maintenant de faire contre ces hommes sans foi ni loi qui nous emmerdent, pas de sommeil, pas de moto, où va t-on? au diable????
Kariba Kafando, boucher
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