Il y un peu plus d’une semaine, une élève officier dont nous taisons le nom pour des considérations sociales, aurait été trouvée morte et presque totalement nue dans sa chambre à la garnison de la gendarmerie à Faladié. Les circonstances de sa mort s’éclaircissent jour après jour.
Selon nos sources proches du dossier qui ont requis l’anonymat, la famille et les camarades de la victime ont demandé l’autopsie du corps. Ainsi, l’analyse des extraits alimentaires qu’elle avait consommés et qui ont été envoyés dans un labo de référence d’un pays voisin pencherait vers un empoisonnement. Mais, à quel but? La défunte était-elle impliquée dans une salle affaire? Aurait-elle utilisé ou absorbé, par mégarde, une substance toxique? Etait-elle un accro aux disputes dans la garnison ou dans la rue? Voilà autant de questions embêtantes qui constituent les zones d’ombre de cette affaire prise très au sérieux par les plus hautes autorités du Mali. Quant à son état de nudité, c’est encore l’énigme totale.
Les mêmes sources indiquent que la contre expertise de l’analyse des matières bio de l’élève est en train de se faire en France. En attendant les conclusions, la panique semble régner à la gendarmerie. Pour l’instant, notre rédaction n’a pu rencontrer sa famille qui reste encore sous le choc. En tout cas, au niveau des gendarmes des voix se font entendre pour exiger que la lumière soit faite sur la mort de cette élève officier.
D’après nos sources, pour le moment, on ne peut s’aventurer à privilégier aucune hypothèse. Seule l’enquête en cours saura édifier la lanterne des plus hauts responsables du pays qui, certes, suivent de loin, mais avec une attention particulière l’évolution de cette affaire. Enfin, la seule certitude est qu’il y a un regain d’insécurité à Bamako qui n’épargne aucun secteur et aucune couche.
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