L’insécurité est devenue le quotidien des habitants de Kalabancoro. Le quartier est, en effet, devenu une zone où il est difficile de passer deux jours sans entendre ou voir un acte d’insécurité. Le weekend passé, Djibi Touré, enseignant de son état, a été braqué et dépossédé de la moto d’un ses frères par les malfrats jusqu’à son domicile.
A Kalabancoro, les honnêtes citoyens vivent avec la peur au ventre. Le quartier est devenu un nid d’insécurité. Les gens sont inquiets car les autorités semblent dépassées par le banditisme récurent. Dans ce quartier, principalement dans le secteur de Koulouba et de Niamakoro courani, l’insécurité a atteint une proportion très inquiétante. Les citoyens ne dorment que d’un seul œil. Ces paisibles citoyens sont dépouillés, escroqués, arnaqués, dépossédés, braqués, blessés et même souvent tués à cause de leurs biens.
Pour preuve, dans la nuit du lundi 29 février au mardi 1er mars 2016 vers 00h 30, Djibi Touré, enseignant domicilié à Kalabancoro fut braqué et dépossédé de la moto d’un ses frères jusqu’à son domicile par deux bandits encagoulés. Apparemment, ces voleurs suivaient notre cher enseignant, car Djibi Touré venait de la ville et avait déjà fait rentrer sa moto dans la cours de la maison. Et c’est ce moment que les malfrats ont commis leur forfait. « Les voleurs sont partis avec ma moto. Je viens de quitter la ville tout de suite et les voleurs m’ont tenu en respect avec un pistolet avant de m’intimer l’ordre de leur donner ma moto, mon téléphone et l’argent que j’avais sur moi. Puis ils ont pris la tangente », selon Djibi Touré.
Les habitants de kalabancoro ne comptent pas se laisser faire. A cause de cette recrudescence d’insécurité, une commission a été mise en place par les habitants dudit quartier pour se pencher sérieusement sur la question sécuritaire dans la zone. Mais cette commission peine à poser des actes concrets. Espérons que l’arrondissement de police qui est en cours de construction dans le secteur puisse démarrer ses activités rapidement afin d’endiguer le phénomène qui n’a que trop duré.
Aguibou Sogodogo
La plupart des voleurs de motos sont des multirécidivistes . Il faudra déjà une grande sévérité de la loi contre les voleurs de motos et les receleurs . Les voleurs et les receleurs doivent être jugés et condamnés au même titre que les assassins . Toute personne reconnue coupable de vol de moto ou de recel de moto volée doit prendre au moins 15 à 20 ans de prison ferme .
Avec un tel durcissement de la loi , le vol des motos sera en baisse
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