Insécurité à Ségou: 5 Personnes assassinées en Octobre

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    La cité des Balanzan devient une zone d’insécurité grandissante. Pendant le seul mois d’octobre on a dénombré cinq (5) personnes assassinées. Ce bilan cruel coupe le sommeil aux ségoviens. Et jusque là, aucun présumé coupable n’a été arrêté. Pourquoi tous ça ? Voilà la question à la quelle les populations de Ségou et environ, tentent de trouver des réponses.

    Agresser à mort son prochain, transporter son corps et le jeter dans la brousse est plus qu’un acte criminel. C’est la découverte faite par la brigade territoriale de la gendarmerie de Pelengana.

    En effet le corps d’un jeune homme d’une  trentaine d’année, a été découvert, le jeudi 28 octobre 2011 vers 15heures 45minutes, dans les  broussailles de Sékoukabougoufiè. L’intéressé d’une taille de 1,70m est habillé d’un pantalon gris clair et d’une chemise multicolore en tissus. L’homme dans l’état qu’il se trouve, aurait été sévèrement battu  avant qu’il ne rendre l’âme. Son cadavre, compte tenu des traces à l’entourage aurait été transporté là dans un véhicule à grande suspension. Un fait s’est qu’on retira la puce de son téléphone portable de marque Nokia avant de le jeté sur lui. Son corps avait été découvert dans un état dégradant, difficile à manipuler. Il a fallu donc l’enterré là, sous l’arbre qu’il se trouvait 5 jours après qu’on les retrouvés.

    Cette découverte fait suite à d’autres cas d’assassinat. On se rappel qu’un vendeur de café, du nom de Bayini et ressortissant de Banamba, avait été assassiné dans la nuit du vendredi 7 octobre. Ces agresseurs voulaient défoncer les boutiques du marché. Actes auxquels, il a opposé un niet catégorique. Alors, il se fera violemment agresser.  Il reçoit dans la tête deux balles à feu. Les agresseurs l’abandonnent gisant dans le sang. Des personnes de bonne volonté lui portèrent secours en l’évacuant vers l’hôpital Nianakoro Fomba. Là, il reçoit les premiers soins avant d’être de nouveau évacué en urgence vers Bamako. Finalement, il rendra l’âme à, l’hôpital Gabriel Touré.

      Les malfrats frapperons encore dans la cité puisque le corps d’un jeune garçon fut retrouvé, le dimanche 30 octobre dernier, divisé en deux, tronc sans tête, dans les environ de Konodimini sur la route de Bamako, à 15 kilomètres de Ségou. Mais auparavant un corps fut découvert dans sac sur la route de Sirakoro et un autre dans les mêmes alentours.  

     Jusque là, personne ne sait qui sont ces bandits et pourquoi ils agissent ainsi. Les agents de la sécurité quant à eux cherchent à mettre le grappin sur eux, avec le peu de moyen qu’ils disposent. Il faut le reconnaître, nos braves agents de la sécurité manquent cruellement de moyens pour mener à bien leur boulot, ajouter à cela la non collaboration des populations. Seulement ont peu être optimiste en pensant que quelque soit la durée de la nuit, le soleil finira par apparaître.

    Douba Dembélé  

     

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