Industrie alimentaire : Mali-lait sa au cœur d’une grande supercherie

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     De nos jours, nombreux sont les Maliens qui dénoncent la qualité des produits Mali-Lait SA. En effet, les consommateurs affirment, à tout bout de champ, ne plus ressentir le bon goût des îles et des pâturages après avoir bu le contenu de l’emballage de 20 cl de lait dit frais. Plusieurs consommateurs trouvent que  la qualité du lait produit par Mali-Lait sa se détériore jour après jour. Et pour preuve ? La grande supercherie matérialisée sur l’emballage par l’écriture en gros caractères Nono Kéné n’est qu’un pur mensonge. Pour tout dire, une vue de l’esprit pour mieux accrocher les consommateurs dans un secteur où la concurrence est de plus en plus ardue même si les conditions de production et de commercialisation de toutes ces entreprises  laissent à désirer. Que vaut donc le Label NONO KENE alors que sur l’emballage, on précise davantage qu’il s’agit du lait frais reconstitué avec de l’eau, de la poudre de lait, etc. ? Il est grand temps que les autorités prennent leurs responsabilités pour ramener notre société laitière à la raison.

    Créée au cours des années 70 en vue de  promouvoir le secteur du lait en République du Mali (pays à vocation agro-pastorale), la Société Mali-Lait se débat quarante ans  après dans un tourbillon de difficultés à cause de la qualité des nombreux produits mis sur le marché. En effet, la Société est malheureusement handicapée et serait aujourd’hui en mal d’inspiration. La parfaite illustration vient de la part des consommateurs eux-mêmes lesquels se plaignent  de plus en plus, affirmant qu’ils ne reconnaissaient plus le bon goût de l’île après avoir bu du Mali-lait.  La qualité en effet se détériore et c’est malheureux quand même pour une société qui avait du vent en poupe et qui aura fait la fierté du Mali.

    Cet emballage de 20 cl qui  se vend comme des petits pains à Bamako, affuble vite la pensée des consommateurs. En effet, on le trouve dans les rayons des alimentations, dans les réfrigérateurs du boutiquier du quartier et le plus souvent avec les enfants que ce soit à l’école ou  dans  les rues.

    Jeter un coup d’œil furtif sur l’emballage, le regard croise un gros mensonge lequel ne laisse personne indifférent, inscrit en gros caractères : Nono Kéné à tenir au frais. Pourtant, il ne s’agit pas du lait frais. En effet, sur l’emballage on peut encore lire : Lait frais reconstitué avec sa composition comme l’eau, et du lait en poudre. C’est donc une contradiction flagrante à laquelle la Société Mali-Lait soumet sa clientèle .Il n’est plus question de parler de Nono Kéné quand sait que le produit est bien mélangé.

    Le vaut en vaut la chandelle. A Bamako, puisque le lait  frais est prisé pour les sacrifices, mais  rarissime. Pour se le procurer, il faut le plus souvent un parcours de combattant, à la Société Mali-lait on a trouvé la meilleure formule pour intéresser les consommateurs : l’imposture commerciale.

    Comment comprendre qu’on puisse observer un mutisme mortel devant un gros mensonge d’une Société d’envergure nationale ? Avec ce gros mensonge sur l’emballage du lait vendu aux consommateurs, on pourrait dire, sans le moindre risque de se tromper qu’il  y a, une volonté manifeste de fraude de la part  Mali-Lait SA.

    Il appartient donc, aux autorités, à toutes les structures et aux associations de défense des consommateurs  en charge de la sécurité  sanitaire des aliments d’assumer leurs responsabilités afin de sauver la santé de milliers d’enfants maliens quant on sait que la majorité des maliens  achète ce lait pour leurs enfants n’ayant pas les moyens d’aller en pharmacie payer du lait.

    Affaire à suivre

    Le GRAND

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    2 COMMENTAIRES

    1. En plus de cette inscription non conforme à la réalité, Mali – Lait n’inscrit pas la date de péremption sur les sachets de lait frais, du coup le consommateur peut, au moment de l’achat, acheter du lait avarié depuis plusieurs jours sans le savoir. Lorsqu’on sait que nos enfants consommenent beaucoup de lait, bonjour les dangers.

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