Inculpé de faux, usage de faux et atteinte aux biens publics, Molobaly Dembélé condamné par contumace à 20 ans de réclusion criminelle

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    La Cour d’assises a, en son audience du jeudi 17 juillet 2014, condamné Molobaly Dembélé, aide-comptable, à une peine de 20 ans de réclusion criminelle par contumace. Il était accusé de faux et usage de faux et d’atteinte aux biens publics à travers une malversation de 937.505 FCFA.

     

    L’affaire opposant le ministère public au nommé Molobaly Dembélé, depuis plus d’une année, vient de connaitre son épilogue. Et le dernier mot est revenu au ministère public, car l’accusé a été condamné par la Cour d’assises à une peine de 20 ans de réclusion criminelle par contumace.

     

    Les faits remontent à près de 10 ans, précisément en 2005. A cette date, le préfet de Ségou entreprit un périple d’inspection qui concernait toutes les communes rurales relevant de sa circonscription. Tout avait l’air normal jusqu’à l’étape de la commune de Diouna. Là, les chefs de village, furent convoqués par le maire de la commune. Ils devaient apporter les reçus des taxes dont ils se sont acquittés pour justifier les états de paiement.

     

    L’inspection concernait principalement les finances. Ainsi, agent comptable et régisseur de la commune qu’il était, Molobaly Dembélé devait justifier sa gestion. C’est au cours de ce contrôle que des anomalies, tant dans le journal des recettes que sur les reçus délivrés aux contribuables (représentés par les chefs de villages), ont été décelées. Il a été constaté une malversation, assimilée à du faux, de 937.505 FCFA.

     

    Ces opérations consistaient à délivrer des reçus tirés du journal à souche des recettes du Trésor public aux chefs de villages. Seulement le concerné ne reporta pas les mêmes montants décernés sur la souche, car le montant qui se trouve sur le reçu délivré ne correspondait pas à la souche. Donc le montant sur la souche du quittancier était inferieur à celui délivré au contribuable et la somme qui manquait servait de prix de condiments pour l’accusé.

     

    Devant le juge d’instruction, Molobaly a reconnu tous les faits qui lui étaient reprochés. Il aurait, par ailleurs, justifié son acte par l’état de précarité dans lequel il se trouvait. Car étant le régisseur de la commune, il ne disposait que d’une moto pour collecter les différentes taxes. Il aurait affirmé ne pas avoir de coffre-fort, encore moins de garde pour assurer sa sécurité. Et, selon l’accusé, c’est ce qui a conduit à la perte d’une autre somme de 1.448.425 FCFA.

     

    N’ayant pas comparu devant la Cour d’assises où il devait être jugé conformément à la loi, Molobaly Dembélé a été condamné à une peine de 20 ans de réclusion criminelle pour faux et usage de faux et atteinte aux biens publics.

    Aboubacar DICKO, Stagiaire

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    3 COMMENTAIRES

    1. 20 ans de prison pour 2millions c pas possible au mali je ne comprend plus rien soit le journaliste ses trompe dans les chiffre

    2. Je n’arrive pas à comprendre la justice en Afrique, au Mali en partculier!
      Pour moins de 2 millions, on condamne quelqu’un à 20 ans de reclusion criminelle, tandis que des tueurs, violeurs en écopent moins! Vraiment, c’est le monde à l’envers! N’était-il pas, déjà, condamné de 2005 à ce jour, ou bien y’a t-il eu remise de peine ou quoi?

    3. Tous pareils, finalement, je crois que c’est le système qui a déformé tous les maliens!

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