Plus de deux semaines après les faits, la mort survenue le 1er décembre 2008 d’un agent de
Les faits. Le lundi 1er décembre 2008 restera une date mémorable pour les autorités et les agents de
Après une matinée de travail, Alassane Niakaté (paix à son âme), puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’était rendu à son domicile paternel à Kalabancoura pour la pause. A la reprise, le jeune caissier, d’habitude ponctuel, n’a pas répondu à l’appel. Les tentatives de le joindre sur son téléphone portable furent vaines.
C’est ainsi que sur ordre de la hiérarchie, son chef, le responsable des guichets, fut mandaté pour aller s’enquérir de la situation à Kalabancoura. Là, l’émissaire de la banque fut accueilli et guidé par l’aide ménagère de la concession qui lui a indiqué la chambre de son collaborateur.
N’ayant pas eu de retour aux salutations d’usage, l’émissaire de la banque aurait pris sur lui la responsabilité d’ouvrir la porte. A la place d’un collaborateur toujours jovial et serviable, telle ne fut sa surprise de découvrir le corps sans vie ! La triste nouvelle, comme une traînée de poudre, fit alors le tour de la ville.
Les funérailles, organisées le lendemain, ont réuni (dans la communion des cœurs et des esprits) autour des parents du disparu, amis, collaborateurs et mêmes clients de la banque informés de la triste nouvelle. Cependant, les interrogations sur la mort du jeune se font de plus en plus persistantes. S’agit-il d’une mort naturelle, d’un empoisonnement, d’un suicide ?
En tous les cas, il se dit que la banque aurait attendu d’être soupçonnée pour qu’elle qualifie « d’irrégulière » la gestion du disparu. La réalité serait autre car, de sources généralement bien informées,
Certains mettent tout simplement en doute l’attitude de la banque face à ce drame. Ils se demandent pourquoi
Quoi qu’il en soit
Si les hypothèses çà et là relèvent en partie de la spéculation, force est de reconnaître que l’agent décédé occupait une place de choix dans
S’agit-il d’un montage ou d’une réalité ? Ce qui est sûr, c’est que dans la procédure bancaire, il n’est pas normal d’avoir des dizaines de millions de F CFA en devise dans une caisse. Les liquidités dans les caisses doivent être quotidiennement reversées dans la caisse principale.
Nos démarches tendant à trouver de réponses à ces questionnements auprès des décideurs de
Affaire à suivre !
Markatié Daou