Hier, lundi 8 octobre 2018, un incident déplorable s’est produit à Kalabancoro près de la station Oryx. À la base, se trouve un agent de police ayant occasionné la blessure d’un apprenti Sotrama par un morceau de vitre, le privant ainsi d’une bonne partie de la chair de son bras.
Aux dires des témoins rencontrés sur place, le jeune homme blessé était en provenance de Faladié lorsqu’il a fait demi-tour auprès des policiers. Se rapprochant de plus près de ces forces de contrôle routier arrêtées au bord du goudron, il a énervé le policier en question. Ce dernier s’est mis, lorsque le jeune homme a garé sa voiture, à lui lancer des chaises. Le jeune homme, se cherchant, a glissé et son bras a percuté des vitres cassées qui l’ont privé d’une bonne partie de sa chair.
Cette situation a fini par dégénérer entre les forces de sécurité et les autres apprentis, aboutissant à la paralysie temporaire de toute la circulation dans la zone. Au lieu de trouver une solution sereine à cette situation désastreuse, la police a décidé d’agir autrement en faisant appel au renfort qui, une fois sur place, s’est mis à gazer les protestataires.
Ce genre de pratiques n’honore nullement les forces de l’ordre qui doivent montrer le bon exemple en maitrise de soi, en termes d’émotivité. Toutefois, pareils incidents ne peuvent qu’interpeler la responsabilité des autorités en charge du recrutement et de la formation de ces agents. La police malienne a juste besoin d’une vraie formation physique et éducative, notamment morale pour le bon accomplissement de leur tâche régalienne.
Fousseni TOGOLA
“Blakoro ni npoko” c’est ainsi qu’il faut voir la rélation entre le policier de la CCR et la famille des transporteurs en commun ( sotrama taxi ). Si le premier s’est, pour la plupart, conformé aux agissements du second, malheureusement il lui arrive très souvent de verser dans l’indiscipline chose qui reste impunie par la hiérarchie et qui amène le camp opposé à la revolte pouvant souvent degénerer en un soulèvement “réparateur” de la population indignée et impuissante devant ce qui lui parait injuste et inadmissible.
Il y a donc lieu de revoir les copies pour amener les uns et les autres à s’assumer pour la sérénité.
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