Les populations de Bakaribougou ont frôlé le pire le lundi 4 juin aux environs de 16 heures. Pour cause,
En effet, l’incendie fut provoqué à la suite des manœuvres que le mécanicien du véhicule exerçait pour pouvoir le mettre en marche.
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Le feu, aussitôt déclaré, le chauffeur du véhicule, Jean Coulibaly a fait usage de son extincteur. Dans cet exercice, il fut secouru par les employés de
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«Ils ont amené deux gros extincteurs, mais quelle ne fut notre surprise, c’était de grosses bouteilles vides, il n’y avait aucun produit à l’intérieur qui puisse éteindre le feu. Malgré toutes les manœuvres qu’ils ont effectuées, ils n’ont pas pu déclencher leurs extincteurs. Ce qui a fait que la voiture a été complètement brûlée», soutient Jean Coulibaly. «Il est inadmissible pour moi qu’une station située dans un quartier populaire ne soit pas en mesure de venir à bout de l’incendie, que nous avons vécu le lundi dernier», regrette le chauffeur.
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Les propos du chauffeur, ont été niés en bloc par le gérant de
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A le croire, «la station a fait usage des deux extincteurs qui contenaient évidemment des produits. Mais comme la flamme était très grande, cela dépasse notre compétence, donc nous avons fait appel aux sapeurs pompiers pour limiter les dégâts».
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Il y a eu plus de peur que de mal dans ce drame, car à part le véhicule qui fut complètement calciné, les installations de la station n’ont pas été endommagées.
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En tout cas, il est dangereux, et même inadmissible, qu’une station d’essence installée près d’un quartier populaire ne soit pas en mesure de maîtriser un incendie signalé sur un véhicule dans l’enceinte de ce service.
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Surtout, pour celui du lundi dernier, le pire a été évité de justesse, car le véhicule a pris feu à deux mètres des trois grandes cuves de la station.
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Si les cuves avaient été atteintes par les flammes, les dégâts seraient énormes.
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K.T
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