N’eût été la prompte intervention des éléments de la brigade des sapeurs pompiers de Sogoniko, toute la villa d’un certain Coulibaly allait partir en fumée. Ce dernier qui ne supportait plus les sorties intempestives de sa femme porteuse d’un bébé de six mois seulement ne cessait pas de lui faire des scènes de jalousie.
Le jeudi 7 décembre dernier, Coulibaly est rentré à la maison pour trouver que sa femme était encore sortie. Il l’aurait donc, selon certaines sources, violemment réprimandée. Cette dernière pour exprimer son ras-le-bol est partie à la boutique acheter une bouteille de pétrole pour mettre le feu à la chambre de son mari. C’était aux environs de 16 heures.
Une fois alertée, la protection civile a immédiatement dépêché un camion-citerne incendie avec à bord quatre éléments. A leur arrivée, les flammes qui se sont déclanchées au premier étage, avaient déjà consumé tout ce qui se trouvait dans la chambre à coucher de Coulibaly. Elles se propageaient rapidement dans le salon.
La première grande difficulté rencontrée par les sapeurs-pompiers était l’ampleur de la fumée. Aussi, les soldats du feu furent-ils obligés de mettre les appareils respiratoires isolants. A l’aide de ces appareils, ils parviennent à isoler les autres pièces de la maison avant de circonscrire complètement les flammes. Il n’y a pas eu de pertes en vie humaine. Cependant, les pertes en matériel et appareils électroniques sont incalculables, en plus des diplômes et des documents importants complètement calcinés.
Les policiers, pour leur part, durent batailler dur pour soustraire la dame de la fureur populaire. Celle-ci fut ensuite conduite au commissariat du 7e arrondissement pour les besoins de l’enquête.“