Le dégât matériel est inestimable quoique les bulletins de note aient pu être récupérés. Ainsi 3 ordinateurs, 3 onduleurs, 2 stabilisateurs, 2 imprimantes, 2 brasseurs, le communique-téléphonique, des documents administratifs sont partis en fumée.
C’est, samedi 04 juin dernier, aux environs de 5 heures du matin ; au moment où les fidèles s’apprêtaient à converger vers les mosquées que la direction du lycée Bouillagui Fadiga, l’un des plus vieux établissements scolaires secondaires du pays, a pris feu.
Les deux gardiens de l’établissement, Moussa Sidibé et Adama Guindo, que nous avons approchés disent ignorer ce qui est à l’origine de l’incendie. " Tout ce que nous savons, c’est qu’il y a eu une explosion et c’était une ampoule ", répètent-ils en chœur.
Le préjudice est énorme : le bureau du censeur et celui de l’économe en fumée. Du matériel de bureau dont 3 ordinateurs, 3 onduleurs, 2 stabilisateurs, 2 imprimantes et 2 brasseurs et les documents administratifs sont partis en fumée. C’est surtout, dans le bureau de l’économe qu’il y a beaucoup eu de dégâts : les documents comptables, les appareils téléphoniques et électriques, ont été entièrement consumés.
Le proviseur du lycée, Toumani Sissoko, est heureux cependant que les bulletins de note des élèves de la terminale aient pu être sauvés.
Aliou Touré