Impunité : Un assassin dans la rue

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    Il se balade dans la rue comme si rien n’était, après son acte odieux. Il, c’est Ousmane Coulibaly, face à la décision du Procureur du tribunal de la Commune I de le relâcher, pour raison de maladie selon les conférenciers. Alors que, le sieur Coulibaly sirote tout peinard le thé à la maison. Quelle justice pour quelle maladie  cependant ?  La loi est “élastique” pour les individus puissants.

    L’union des Associations et Coordinations d’Associations pour le développement et la Défense des Droits des démunis est montée depuis un certain temps au créneau pour dénoncer avec véhémence cette culture d’impunité,  encouragée par les plus hautes autorités judiciaires et politiques pays.

    Face à cette situation cruelle, l ’Union des Associations et des Coordinations d’Association pour le Développement et la Défense des Droits des Démunis était vendredi 15 octobre 2010 face à la presse à leur siège sis à Niamakoro. Il s’agissait pour ce regroupement, privé de tout leur droit d’éclaircir la lanterne sur l’assassinat d’Issa Diarra au niveau de la justice, les raisons de la suspension de la marche de l’union du 22 septembre, l’état d’avancement du dossier L’Association de Propriétaires de Parcelles et de Concession de Rurales de N’Tabaccoro 

    Ils étaient nombreux à animer cette conférence de presse, le président de l’Union, Soungalo Koné, le premier vice président Bah Kona Konta, le Secrétaire Général, chargé de relations extérieures de l’union, et le conseiller juridique, Maitre Amadou Tiéoulé  Diarra.

    L’exercice n’était pas cependant facile parce qu’il s’agissait pour un premier temps de parler  des conditions inhumaines  dont le jeune Issa Diarra  a été assassiné. 

    Coïncidence ou simple fait du hasard, mais c’est précisément un 15 octobre 2009, que le militant de l’Association pour le Développement de Diaguinebougou Wereda a été fusillé.

    Les faits

     L’auteur de ce crime odieux n’est autre qu’Ousmane Coulibaly. L’homme avait été arrêté puis rélaché par le Procureur de la République de la commune I sous prétexte qu’il est malade (il déguste son thé à la maison). La question que se posent les membres de l’union pourquoi cette faveur à un individu mal intentionné, coupable ? Qu’à t-il fait pour avoir cette liberté bien que certains prisonniers malades sont sous surveillance des agents de l’administration pénitentiaires ? Le procureur  a t-il été influencé par certains élus locaux de la Commune I ? Malgré la lettre de constitution de Maître A T Diarra, la plainte avec constitution des parties civiles du père du défunt Mamoutou Diarra, rien n’a changé.  Si le gouvernement malien n’arrive pas à rendre  justice avant janvier 2011, l’union sera contrainte de manifester publiquement son mécontentement.

    Pourquoi la marche du 22 septembre a été suspendue ?

    Selon Massa Koné, suite à la déclaration de marche adressée aux différents départements administratifs en date du 26 août 2010, il y’a eu un avancement dans les négociations par la commission interministérielle N 0578 MATCL : CAB du 10 mars 2010.

    A L’issue de cette rencontre interministérielle, au ministère de l’Administration Territoriale et des collectivités Locales, il a été décidé d’examiner ces litiges au niveau des différentes mairies et du cercle de Kati. Les différentes propositions  de solutions élaborées seront envoyées aux gouverneurs qui y statueront avec la commission de l’Union. Et, les rapports globaux seront envoyés au niveau de ministère de l’Administration territoriales et des collectivités Locales qui fera l’objet d’une décision interministérielle.  Massa Koné n’est pas parti par le dos de la cuillère ‘’ il la marche est toujours en vigueur et ne tardera pas à prendre part  si nous n’avons pas gain de cause dans les brefs délais.

    Affaire N’Tabaccoro

    Ce dossier a été touché par le secrétaire général de l’APPCRN, Bamiky Touré. Selon lui le dossier est fin prêt pour Cour Africaine de Justice d’Abuja. Pour ceux qui l’ignorent cette cour pouvait autrefois être saisie par les présidents  africains. Mais avec la reforme  qui a été en 2005, toute nation qui a une défaillance au niveau de son pays peut la saisir a martelé Maitre A T Diarra. Le jugement peut ainsi être fait   au Mali ou à Abuja. Abuja est ainsi une bonne direction.

    DOUCOURE

     

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