La sécurité des populations et la lutte contre le grand banditisme demeurent les préoccupations majeures du Commissariat du 3ème Arrondissement. C’est pourquoi des patrouilles sont organisées régulièrement dans les quartiers de la Commune II et environnants.
La Brigade de Recherches dudit commissariat, conduite par l’Epervier du Mandé, Papa Mamby Kéïta, a reçu le 2 octobre dernier la visite de Kalilou Konaté, ouvrier de son état, domicilié à N’Gomi en Commune II. Ce dernier était menacé de mort par son gendre, du nom de Issa Niaré, qui n’est autre qu’un militaire radié (classe 1994) de l’armée de terre en 2003. A ce moment, il avait le grade de Brigadier. Issa avait juré de le tuer. Kalilou était paniqué, puisqu’il savait qu’Issa détenait chez lui des armes de guerre pour accomplir son forfait. Il préféra donc venir au Commissariat de police afin qu’il puisse prendre des dispositions. Dès lors, l’Epervier du Mandé et ses éléments n’ont jamais cessé de mener leur enquête. C’est ainsi que Papa Mamby et ses hommes se sont rendus sur les lieux, histoire de recouper toutes les informations. Malheureusement, ils n’ont pas pu mettre la main sur Issa Niaré dans un premier temps.
Il a fallu attendre le vendredi 27 octobre pour mettre la main sur lui. C’est aux environs de 5 heures du matin que Kalilou Konaté a informé le Commissariat avoir été battu à sang par Issa. Sans chercher midi à quatorze heures, l’Inspecteur principal Papa Mamby, accompagné du Sergent Boubacar Camara se sont rendus sur les lieux. Ils ont ainsi mis la main sur le suspect.
La perquisition de sa chambre a permis aux limiers de découvrir des armes et des munitions. Il s’agit de trois grenades défensives, deux goupilles, un couteau baïonnette, cent cartouches 7, 65 long et une grenadière. Précisons que Kalilou est le père de l’ex-femme de Issa, Tata Konaté, avec laquelle il a eu trois enfants, qui vivent actuellement chez Kalilou. Lequel empêche Issa de rendre visite à ses enfants chez lui. Mécontent de cet état de fait, Issa a juré de tuer son ex-beau père. Pour ce faire, il disposait des armes nécessaires.
Alou B HAIDARA
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