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Awa, 17 ans, est élève en 2ème au Centre de formation technique de Quinzambougou (CFTQ). A l’âge de 7ans, elle avait été récupérée par son père qui, séparé de sa mère, s’était entre-temps marié à une autre femme.
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C’est depuis ce temps, dit-elle, que son calvaire a commencé. D’abord, étant toute petite, se rappelle-t- elle, chaque fois qu’ils étaient seuls, son père introduisait ses doigts dans son sexe. C’est d’ailleurs de cette manière qu’il l’a déflorée.
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Au fur et à mesure qu’elle grandissait, son père prenait goût à lui faire l’amour. Chaque fois, il la sortait, l’emmenait à hôtel. Des fois même, à la maison quand il n’y a personne.
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L’habitude s’étant installée, ils se voyaient deux fois par semaine. Les mercredi et samedi, dans un hôtel à Boulkassoumbougou. Cela a duré cinq, voire six ans.
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rnDès fois lorsqu’elle n’avait pas le coeur à ça, son père l’accusait d’infidélité et se mettait alors à la brutaliser. Cette situation s’éternisa jusqu’à ce arriva finalement ce qui devait arriver : elle se retrouva enceinte de celui qui l’a mise elle-même au monde. Et en est à son troisième mois de grossesse. Allahou Akbar !!!
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rnQue faire ? Elle ne dit ne pas vouloir accoucher de cet enfant contre-nature. Et, aux dernières nouvelles, la piste de l’Ivg – Interruption volontaire de grossesse- était en passe d’être explorée.
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Affaire à suivre.
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Binta Gadiaga
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