Issu d’une famille modeste, ce rescapé de l’amour nous confesse tout son regret d’avoir fait souffrir sa famille qui l’aimait malgré son arrogance au profit d’une fille opportuniste. Écoutons sa confession.
Je suis issu d’un père gendarme et d’une mère enseignante, j’ai 32 ans cette année et suis employé de la Garde Nationale grâce aux efforts inconditionnels de mon père. Au moment de ma formation pour devenir employé de la Garde Nationale, j’ai rencontré une fille en qui j’ai porté toute ma confiance et qui me paraissait différente des autres filles. Six mois après la formation je me suis engagé auprès d’elle ; elle s’appelle Kadi, âgée de 24 ans à l’époque.
Après nos fiançailles, nous avons eu une fille. Quelques temps après j’ai été muté à Kayes. Mais avant de partir à mon poste, j’ai fait déménager ma fille et sa mère auprès de mes parents. Depuis mon départ, les relations entre ma femme et mes parents se sont détérioré. Comme j’ai deux sœurs à la maison qui ne sont pas mariées, ma femme m’appelait souvent avec les larmes aux yeux pour se plaindre de mes sœurs. Au début, j’essayais de la calmer mais petit à petit cela me mettait hors de moi et j’appelais directement mes sœurs pour leur lancer des paroles méchantes à cause d’elle. Des fois, je venais spécialement à Bamako pour cracher les quatre vérités à ma famille sans chercher à comprendre, car pour moi c’était de la jalousie de la part de mes sœurs. Ma partialité pour ma femme a gâté cette bonne relation entre ma mère et moi. Je faisais tellement confiance à cette fille, que je prenais pour argent comptant tout ce qu’elle racontait.
Ma mère n’arrêtait pas de me répéter que ma femme n’était pas sérieuse, que lorsque je ne suis pas là, elle passe tout son temps au dehors et à des heures tardives. Elle me disait aussi qu’à cause de ma femme, la famille est fréquentée par des inconnus. Chaque jour de nouvelles personnes. Pour moi elle défendait mes sœurs, je n’ai rien cru dans ce qu’elle me racontait.
Ma mère est dans les activités politiques. Un jour ma femme m’a raconté que les malentendus entre elle et ma mère sont dûs au fait qu’elle est au courant que ma mère entretenait une relation extra conjugale avec un de ses tontons aussi politiciens. Lors d’une dispute avec ma mère, je lui ai sorti cette histoire que ma femme m’a raconté en lui disant que je suis convaincu que c’est pour ça elle déteste Kadi. La situation devenait de plus en plus grave, j’ai décidé d’amener ma famille en location.
En effet, avec les événements du Nord, j’ai reçu l’ordre de me rendre à Kidal pour six mois. Lors d’une attaque terroriste, j’ai reçu des balles qui m’ont traversé la paume et la cuisse, j’ai été transporté d’urgence à Bamako.
Depuis mon retour de Kidal, je ne reconnaissais plus ma femme. Elle m’écoutait plus malgré mon état de santé. Ce sont mes sœurs et ma mère qui m’entretenaient ; ma femme n’avait plus de temps pour moi. Un jour son comportement étrange m’a poussé à regarder dans son téléphone et là j’ai vu des messages et des photos d’elle avec un de mes chefs hiérarchiques. Je lui ai posé des questions qu’elle n’a pu répondre et je me suis mis à la battre.
Le lendemain j’ai reçu une convocation. Je me suis rendu au quatorzième arrondissement. A ma grande surprise, sans écouter ma version des faits on m’a mis au violon avec ma santé fragile.
Je n’avais plus le choix, j’ai fait recours à ma sœur qui est aussi porteuse d’uniforme, elle est venue me libérer sans en parler à mes parents. Aujourd’hui je suis en liberté grâce à ma sœur que j’avais abandonnée pour la femme qui vient de me mettre en prison.
Que Dieu bénisse la famille !
M. K. DIABATE (maliweb.net)
C'est du mensonge pure
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