Rien ne va plus entre le corps médical du prestigieux Centre hospitalier Mère-Enfant Le Luxembourg et le directeur général par intérim, le Professeur Mamadou Bocary Diarra dont la gouvernance est aujourd’hui fortement décriée par le personnel.
Le centre hospitalier Mère-Enfant, plus connu sous l’appellation de Luxembourg, connaît ces derniers temps des difficultés. Il vit en effet la grave crise qui oppose le corps médical au Directeur général par intérim, le Prof Mamadou Bocary Diarra, à la tête de la structure depuis la démission de l’ancien directeur général, Moulaye Cissouma.
Un départ dont le principal acteur est le Prof Diarra, chef du service de cardiologie, qui a multiplié des coups bas pour arriver à ses fins. De sources concordantes, l’homme a longtemps œuvré pour faire partir le directeur général M. Cissouma. L’objectif est prendre sa place, ce qui a été concrétisé car Prof Diarra a été nommé, sans surprise, comme directeur général par intérim du Centre hospitalier Mère-Enfant Le Luxembourg. Ainsi, le tour est joué. Puis, il a décidé de mettre de côté tous ceux qui ne se soumettent pas à ses volontés. Du coup, il aurait déjà renvoyé plusieurs infirmiers et aides-soignants, et envisagerait même de mettre à la porte certains médecins détachés par l’Etat pour exercer au Luxembourg. Dans la foulée, le puissant directeur général par intérim multiplierait, actuellement, les actes et décisions impopulaires au sein de l’hôpital. Ce qui joue négativement sur la quiétude qui a jusque-là prévalu au sein du Centre hospitalier Mère-Enfant.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, est la décision prise le vendredi 3 mai 2013, relative aux rétrocessions du mois d’avril prise par le Prof Diarra et qui est fortement décriée par le personnel. Notre source précise que «sachant que sa décision ne sera pas appréciée, il (directeur général par intérim) a affiché la décision, le vendredi en début de soirée, à une heure où beaucoup de travailleurs étaient déjà rentrés à la maison. C’est cette décision qui, dès le lundi, provoqua l’ire des travailleurs. Lesquels dénoncent une décision qui revoit à la baisse les rétrocessions, contrairement à ce qui était attendu par le personnel».
De quoi provoquer un mouvement de protestation qui risquerait de prendre en otage le travail à l’hôpital dans les jours à venir. D’où la tenue, mardi dernier, d’une réunion extraordinaire par le personnel qui entend se faire entendre, ne serait-ce que par une première alerte. «Cette réunion de crise convoquée par la Commission médicale d’établissement (Cme), a mis le directeur dans tous ses états, après avoir constaté l’absence des médecins au niveau de tous les services où les patients attendaient, sans personne pour s’occuper d’eux. Cette assemblée, selon nos sources, a été un franc succès et a noté la participation de tout le monde : médecins, infirmiers, majors», explique notre source.
À la fin de cette rencontre, une position commune a été adoptée : «le rejet unanime des rétrocessions jusqu’à ce que le directeur se remette en conformité avec les accords conclus».
Ainsi, la publication de la note du vendredi est juste venue aggraver la colère des médecins et infirmiers qui ont plein de griefs contre leur directeur. En fait, on lui reproche d’avoir pris une décision qui lui attribue 50% sur les frais d’examens, d’analyses et d’hospitalisations.
Et pour amasser le maximum de dividendes, notre directeur «pleins pouvoirs», aurait instauré une pratique : l’hospitalisation systématique de tous les patients qui transitent par son service : la cardiologie. C’est ainsi que certains médecins l’accusent d’hospitaliser même des patients dont l’état ne nécessite pas une hospitalisation. Dans le même souci de renflouer sa caisse et donc de pouvoir bénéficier de plus de ristournes, le chef de cardiologie va jusqu’à faire faire à des malades certains examens ou analyses sans aucun rapport avec l’état du patient.
Animé par des desseins mercantiles, le tout-puissant directeur, va jusqu’à faire hospitaliser dans ses services des patients relevant normalement d’autres services comme la neurochirurgie, la médecine interne ou autres. C’est à toutes ces pratiques malveillantes que le corps médical entend mettre fin au sein du Centre hospitalier Mère-Enfant Le Luxembourg. Et la voie de la contestation semble désormais bien ouverte avec l’affaire des rétrocessions !
Seyni TOURE
I rattling like when you cover this type of hokum inside your posts. Perhaps could you talk this?
payer pour accélérer la fin de vie d’un malade, en sorte euthanasié
Je me posais la question quand les maliens auraient ouvert les yeux sur cet hôpital! 90% de ce qui est dit sur ce professeur est une réalité, il est toujours comme un lave- garde entrain de mettre les visiteurs en rang pendant que les malades meurent sans assistance Dieu, que c’est fou de voir un proche mourir sans assistance après on a envie de les égorger vif. Cependant, le professeur n’est pas le seul mal de l’hôpital, allez –y la nuit voir les aide-soignant(e)s en fête, musique à fond, conversation de sourd sans compter l’incompétence notoire, absence de médecin de garde. Cet hôpital là c’est inimaginable et indescriptible. Je ne souhaite à personne qui a un parent malade de vivre ce que j’ai vécu car en dehors de la maladie de ton parent tu peux être certaine de sortir toi aussi avec des problèmes de cœur et un stress pour accélérer la fin de ta vie. Je suis si triste que je suis incapable de continuer de décrier mon vécu. Ce n’est sûrement pas un hôpital mais un marché ou on va
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