Histoire… d’un ex-époux tueur

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    La sagesse nous recommande la prudence dans tout ce que nous entreprenons dans ce monde ici-bas. Mais, très souvent la passion et l’intolérance nous conduisent à poser des actes aux conséquences désastreuses. Suivez plutôt l’aventure dramatique d’A. G., une dame qui a  quitté son Mopti natale pour venir faire fortune à Bamako. Agée d’une trentaine d’années, A. G. a fait la connaissance d’un homme à la moralité douteuse. Entre les deux, un amour intense voit cependant le jour. De leur union, nait également une fille qui a aujourd’hui 4 ans.rn

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    Durant leur vie commune, A. G. qui ne savait rien de son mari a fini par se rendre compte que l’homme qu’il fréquente n’est qu’un voleur, un brigand de la pire espèce. En effet, il ne se passe un seul jour sans que son mari qui se nomme selon les circonstances Ouédraogo ou Guindo n’arrive avec des égratignures ou des blessures.

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    Se sentant en insécurité en compagnie d’un brigand, elle a tenté dans un premier temps de le faire chanter en le menaçant de le quitter s’il continue à voler. Ensuite, en bonne femme, elle lui demanda de se reposer tranquillement à la maison car les économies qu’elle a lui permettent de vendre des galettes et de subvenir aux besoins de la petite famille.

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    L’habitude étant une seconde nature, son mari n’a pu cesser sa basse besogne. Ainsi n’en pouvant plus, A. G. a tout simplement décidé de le quitter. De Kalabancoro, elle démenagera à Baco-Djikoroni où elle continuait à vendre des galettes. Pour la sécurité de sa fille et la sienne propre, elle a épousé P. K., un quinquagénaire, maçon de son état qu’elle a rencontré.

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    Huit mois de recherche ont suffi au voleur pour retrouver sa A. G. et son rejeton sous un hangar. Devenu furieux et méconnaissable, il entraîna A. G. dans une ruelle non fréquentée. Là-bas, il se mit à la battre et finit par la poignarder avec un couteau qu’il avait toujours sur lui. Après avoir déversé sa haine, le “fauve” est revenu au bord de la route pour demander au premier taximan d’aller voir dans la ruelle et qu’il y a une petite fille de 4 ans assise à côté d’une femme gisant dans le sang.

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    En homme expérimenté, le taximan a pris soin d’alerter les autorités. Le meurtrier a mis à profit ce temps pour prendre la clé des champs. Une enquête fut ouverte. Triste fin pour A. G. qui, de son vivant a toujours voulu vivre honnêtement.

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    Idrissa Sako

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