Histoires… : … du patron et de la secrétaire

    1

    Le Directeur d’une entreprise privée à Bamako mettra du temps avant de comprendre la scène à laquelle il a assisté ce 1er juillet 2014 dans les locaux de son établissement.

    Ce jour-là, il venait de rentrer dans le bureau de son jeune frère qui assure la direction commerciale de l’entreprise quand, il y trouva une des secrétaires, complètement dénudée. Ses habits étaient accrochés à une chaise et le directeur commercial, les mains sur la tête. Explications : la jeune secrétaire soutient qu’elle était, depuis un certain temps contrainte de se “comporter ainsi” avec le jeune frère du patron, qui la menaçait de figurer parmi les secrétaires à licencier prochainement (l’entreprise compte 5 secrétaires).

    De son côté, le directeur commercial affirme avoir cru que la jeune fille était devenue folle, ayant pénétré sans motif dans son bureau pour se déshabiller.

    Qui dit vrai ?

    L’on ne le sait pas encore, mais une chose est connue de tous : deux secrétaires doivent être licenciées…

     

    … de règlement à “l’amiable”

    La tolérance, le pardon et le dialogue sont des vertus sacrées de notre société. Ce qui explique que beaucoup de différends sociaux, économiques et même politiques, trouvent très souvent des issues heureuses entre les protagonistes. Sans que ceux-ci n’aient recours à la justice.

    Il y a malheureusement des gens sans foi qui profitent malhonnêtement de ces valeurs, au détriment d’autres.

    B.D. étudiant domicilié à Médine, en sera une victime.

    Ayant reçu de ses parents une moto Djakarta pour relier l’école à son domicile, le jeune garçon a eu la désagréable surprise de voir son nouvel engin complètement écrasé sur la route Cheick Zayed par un chauffard trop pressé ?

    C’était le 5 juillet dernier. “Il n’y a pas de problème” lui a dit le chauffard qui embarqua moto et motocycliste à bord de sa voiture, une 4X4. Destination : Dabanani. Là, on trouve facilement un réparateur de moto qui établit une liste des pièces à acheter. L’auteur de l’accident, remit alors au jeune B.D. la somme de 5000 Fcfa “pour prendre un sandwich en attendant que j’achète les pièces”.

    Convaincu qu’il avait à faire à un honnête citoyen, le jeune étudiant n’eut même pas la prudence de relever le numéro d’immatriculation du véhicule qui disparaissait sous ses yeux.

    Des heures d’attente, et ce ne sera que vers 18 heures que le pauvre jeune homme comprendra qu’il avait été dupé.

    C’est alors qu’il s’est rabattu sur les commissariats pour déposer une plainte contre X. Et… s’en remettre à Dieu. Ce qui n’est pas rien.

     

    Boubacar Sankaré

     

    Commentaires via Facebook :

    1 commentaire

    Comments are closed.