C’est connu dans la petite famille qui réside depuis plusieurs années à Sébéninkoro ; le vieux gardait régulièrement ses économies sur lui.
A.T., ancien ébéniste, marié et père de plusieurs enfants conservait en effet dans ses poches tout ce qu’il avait comme économie. Il avait deux poches. L’une contenait l’argent à dépenser au quotidien et l’autre était la caisse.
Le temps passait et en octobre dernier, le vieil homme avait piqué un palu chronique. Il fallait s’y attendre, le vieil homme aussi économe qu’avare préféra vivre stoïquement avec la maladie qui le rongeait de jour en jour. Et le pire n’a pu être évité, A.T. est décédé la semaine dernière, à la suite de sa maladie qu’il n’avait jamais combattue avec des médicaments.
Parents et amis étaient ce jour au funèbre rendez-vous. Vers 16 heures, tout était prêt et le cortège funèbre se dirigeait vers le cimetière. C’est à ce moment, qu’un des membres de la famille, un jeune garçon, s’approcha du grand boubou du défunt, tâta les poches. Personne ne lui fit des reproches car dans ces poches, devaient se trouver des ressources pour la famille. Curieusement, les poches ne contenaient plus aucun sous.
La surprise était générale. Où étaient passés les sous ? On ne le sait pas encore, même si le marabout qui s’occupait du corps, n’était plus retourné dans la famille en deuil. Du cimetière, notre marabout se plaignait de nausée est rentré chez lui et on apprend même qu’il est parti pour une urgence au Burkina Faso. Mystère.
Boubacar Sankaré
vous devriez avoir honte pour la publication d’un tel article
Comments are closed.