Histoire … D’un vrai faux voleur

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    B.C. est employé de bureau à Bamako. Agé de 38 ans, marié et père de 2 enfants, il est domicilié à Magnambougou. En homme averti, B.C. qui vit depuis dix-huit ans dans la capitale prend régulièrement toutes les précautions de sécurité pour éviter d’être victime de ces nombreux voleurs vivant à Bamako. C’est pourquoi, dès vingt et une heures, il boucle portes et fenêtres de sa maison et ne laisse même pas une aiguille sous sa véranda. Mieux, notre employé de bureau s’est acheté un fusil de chasse ; deux coupe-coupes et une hache “indienne”.

    Le 30 Octobre dernier, B.C. aura l’occasion de montrer l’efficacité de tout son dispositif de sécurité à ses voisins pour une histoire de “voleur” entré dans sa chambre à coucher. Il était en effet 2 heures du matin, quand, plongé dans un profond sommeil entre madame et les enfants, B.C, a été réveillé par des bruits étranges. D’un saut, il bondit sur ses armes. Oubliant que la concession était « sevrée » d’électricité pour non-paiement de factures, il appuya sur les interrupteurs, mais, en vain. Pas de lumière. Ne sachant même plus où était sa torche, il réveilla sa femme, et le couple évacua dehors les enfants.

    A présent, c’était le face à face entre B.C. et son voleur, lequel ne semblait pas décidé à s’enfuir. Dans l’obscurité, B.C. qui avait pris le soin préalable de laisser la porte ouverte (pour cas de besoin) déchargeait son fusil dans tous les sens et le rechargeait comme un vrai guerrier face à l’ennemi.

    Le voleur quant à lui restait toujours en mouvement et sautillait à gauche, à droite. Ce ne fut qu’après épuisement de ses cartouches que notre combattant « mis en marche » son coupe-coupe et sa hache indienne. Rien à faire. Le voleur n’était toujours pas atteint.

    B.C. se décida alors à aller chercher de l’aide.

    Il n’aura pas besoin de frapper aux portes de ses voisins car ceux-ci avaient déjà pris d’assaut sa maison. On se calma et chacun s’était armé, qui d’un bâton, qui d’un gourdin. Les “secouristes” se sont ainsi introduits dans la maison, lampes-tempêtes et torches à la main pour l’assaut final. A la faveur de la lumière, le voleur a été identifié : une petite chèvre (on la prit d’abord pour une biche) appartenant au propriétaire de la concession, essoufflée par le combat et qui était « étendue » sur le lit conjugal. L’animal a été remis à ses propriétaires dans la cour.

    Quant à B.C. encore armé comme un gladiateur, il n’aura plus qu’à constater les dégâts : un poste radio décapité par le coupe-coupe, la glace de son armoire en morceaux, deux valises éventrées et le lit conjugal arrosé par les excréments de la chèvre échaudée.

     

    Boubacar Sankaré

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    7 COMMENTAIRES

    1. Un vrai Rambo celui la. A lui seul il pourrait liberer Tombouctou. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    2. Heeeeeeeeee! Boubacar, i Sankaré. Pourquoi ne pas faire un livre de compte tant tu es fort à inventer.

    3. du n’importe quoi. Une histoire à dormir debout. Si tu n’as rien dire M.le Journaleux tais-toi et laisse nous respirer. ok

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