Vendeur de café à Rail Da, M. Maïga propose aussi, et tous les matins, de la viande à ses clients. Surtout par ces temps de carême.
Sur pied dès 2 heures du matin, Maïga qui ne dort la nuit qu’à peine, deux heures d’horloge, prépare la viande ou le café en somnolant. Une attitude qu’un de ses clients, chauffeur de taxi, Y.T., avait bien remarquée.
C’est pourquoi il a décidé depuis quelques jours de manger gratuitement son “soubouri” à la douleur de notre Morphée de vendeur de café.
C’est ainsi que, le 8 juin dernier, Maïga, après avoir préparé dans une grande marmite une quantité importante de viande, s’endormit sur un banc.
A son réveil vers 4 heures à l’appel d’un client, il remarqua que la marmite contenant la viande avait été vidée de son contenu.
Affolé, M. Maïga qui croyait à une farce d’un ami, fit rechercher le contenu de sa marmite. Mais, rien.
La viande rôtie avait bel et bien été volée.
Notre vendeur décida donc d’être désormais sur ses gardes afin de pincer son voleur. Jeudi 9 juin ce fut le même scénario. Alors, le jour suivant, il décida de prendre toutes les dispositions afin d’épingler son voleur.
C’est ainsi qu’il se réveilla dès 1 heure du matin et s’arma d’un coupe-coupe. Après avoir préparé sa viande, il se coucha un peu plus loin et simula un profond sommeil. M. Maïga, pour rassurer son voleur, “ronflait”, après avoir pris le soin de recouvrir son visage d’une fine toile, transparente.
Bientôt 4 heures du matin… Un jeune homme T. Y s’approcha de la marmite.
- Maïga allait sauter sur lui et le déchiqueter, mais il se ressaisit pour mieux prendre son poisson dans le filet.
Le voleur qui semblait n’être pas à son premier coup, versa le contenu de la marmite dans un grand plat, qu’il posa sur la tête avant de se faufiler entre les taxis. Maïga, armé de son coupe-coupe le suivit à l’écart, pour ne pas éveiller de soupçon.
L’homme qui avait le plat sur la tête arrive enfin à destination : un petit hangar où l’attendent cinq autres complices. Vite, le festin commença.
Non loin, Maïga attendait toujours.
A présent, le voilà entre ses voleurs. Sous la menace de son arme, Maïga tenait les bandits en respect. Ils étaient tous chauffeurs de taxi.
Il fallait régler les comptes et Maïga était bien décidé à aller à la police, à défaut d’être remboursé. La facture pour les vols dont a été victime Maïga s’élève à 24.500 Fcfa. Maïga a reçu sur le champ la somme de 18.500 Fcfa et promesse lui a été faite du remboursement du reliquat, en fin de journée.
Question : Le Jeun engagé ou rompu en consommant un repas volé, peut-il arriver à… Dieu ?
Boubacar Sankaré
vive maiga
vive maiga
Informé n a jamais été un crimes c’est très bien fait sankare
Monsieur Sankaré ne connais pas la honte vraiment
Boubakar sankara, tu es vraiment a cour d’idee. Tu penses que tes lecteurs sont amnesiques comme toi? Cette histoire (qui n’est qu’un grossier mensonge) est du deja vu a…Sogoniko. Quel pauvre journaleux!
En plus il ne fait que changer le lieu chaque année. L’an passé c’était dans la gare routière de Sogoniko et cette année c’est Rail Da.
Il faut chercher du nouveau, on devient pas journaliste comme ça
monsieur chercher du nouveau on connait cette chanson
vous ‘etes pas obligé de croire a cette histoire c’est juste une information
Ce n’est pas une question de croire ou pas mais juste que le journaliste n’a fait que du copier coller . En fait cette information avait deja ete donnee l’annee derniere ( pendant le mois de careme aussi) et c’a se passait a la gare routiere de Sokoniko.
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