Histoire …d’un vendeur de viande

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    Vendeur de viande rôtie à la gare routière de Sogoniko, M. Maïga se lève tous les jours, dès 3 heures du matin pour faire sa cuisine.

    Après ce laborieux travail, il ne peut se permettre de dormir, car, très tôt, viennent ses premiers clients.

    Mais, contre le sommeil, personne ne peux résister.

    Ainsi, tombe-t-il toujours entre les mains de “Morphée”.

    Une attitude qu’un de ses clients, chauffeur de taxi, Daouda, avait bien remarquée.

    C’est pourquoi Daouda a décidé depuis quelques temps de manger gratuitement à la douleur de notre Morphée de vendeur de viande.

    C’est ainsi que, le 20 août dernier, Maïga, après avoir préparé dans une grande marmite une quantité importante de viande, s’endormit sur un banc.

    A son réveil vers 6 heures à l’appel d’un client, il remarqua que la marmite contenant la viande était vidée de son contenu.

    Affolé, M. Maïga qui croyait à une farce d’un ami, fit rechercher le contenu de sa marmite. Mais, rien. La viande rôtie avait bel et bien été digérée.

    Notre vendeur décida donc d’être désormais sur ses  gardes, afin de pincer son voleur.

    Hélas, ce 21 août encore, il s’est endormi et, une fois de plus, sa viande rôtie a été volée.

    C’est pourquoi, le jour suivant, il décida de prendre toutes les dispositions afin de neutraliser son voleur.

    C’est ainsi qu’il se réveilla ce jour-là, dès 2 heures du matin mâcha de la cola, avala un litre de café noir et s’arma d’un coupe-coupe et d’un gourdin.

    Après avoir préparé sa viande, il s’installa un peu plus loin et fit semblant de dormir profondément. M. Maïga, pour rassurer un éventuel voleur, “ronflait” comme d’habitude.

    Il avait aussi recouvert son visage d’une fine toile transparente.

    Trois heures du matin, quatre heures. Le voleur ne se décidait toujours pas. Bientôt 4h 30 minutes… Un jeune homme s’approcha de la marmite.

    M. Maïga allait sauter sur lui et le déchiqueter, mais il se ressaisit pour mieux prendre son “poisson” dans le filet.

    Le voleur qui semblait n’être pas à son premier coup, déversa le contenu de la marmite dans un grande plat qu’il posa sur la tête pour se faufiler entre les taxis.

    Maïga, armé de son coupe-coupe et de son gourdin le suivait parallèlement.

    L’homme qui avait le plat sur la tête arrive enfin à destination : un petit hangar où l’attendait cinq autres complices.

    Le festin commença. Non loin, Maïga attendait toujours. A présent, le voilà entre ses voleurs. Fou de rage, d’un seul coup de gourdin, il assoma deux des cinq bandits. Les autres, comme paralysés, restèrent sur place, tenus en respect par Maïga, coupe-coupe en main.

    Ils étaient tous chauffeurs de taxi les délinquants.

    Il faut maintenant régler les comptes et Maïga était bien décidé à aller à la police, à défaut d’être remboursé.

    La facture pour les vols dont a été victime Maïga s’élevait à 25 000 Fcfa.

    Notre “koroboro” a perçu sur place la somme de 12 500 Fcfa et promesse lui a été faite du remboursement du reliquat, en fin de journée.

    Comme quoi, qui mange, paye.

    Boubacar SANKARE

     

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    8 COMMENTAIRES

    1. Merci Mr SANGARE
      Ce scénario n’est pas trop mal même si c’est un peu un film Hindou de “Albélla” avec ses exagérations, et Doucara bravo,tu as battu Sangaré
      ha!ha!ha cela nous change du blabla continuel du mali qui fait semblant d’avancer

    2. Si tu es en cours de sujets il faut le dire monsieur le journaliste si non cet article est une pure invention

    3. avala un litre de café noir

      Hey Mr Sankare s’il te plaît
      une tasse , deux ou Trois tasses de café noir d accord mais un litre
      vraiment
      ce café était il sucré sans sucre

      d’un seul coup de gourdin, il assoma deux des cinq bandits.

      qu’il est fort ce ” Koroboro ”
      c’est à dire deux coup et demi pour les cinq

      • Au tribunal, un homme passe en jugement pour avoir volé plusieurs manteaux, la nuit, dans un magasin.
        Au premier rang, une femme pleure à chaudes larmes.
        Le président dit avec sévérité :
        – Regardez dans quel état se trouve votre pauvre mère !… Vous auriez pu penser à elle !
        – Je sais… Mais je n’ai pas trouvé sa taille !…

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