Depuis bientôt trois ans, B.T., un jeune homme d’affaire, fort connu à Niaréla, s’est uni pour “le meilleur et le pire” à F.D., secrétaire dans une entreprise privée.
De cette union est né un petit garçon adoré par ses parents, mais qui, malgré les petites corrections que lui font subir les siens, a conservé la vilaine manière, d’amener à la maison tout ce qu’il trouve dans la rue.
Ainsi, du matin au soir, la petite famille est prise d’assaut par les voisins, qui, pour reprendre une fourchette, qui, une paire de chaussures, une télécommande ou une boîte de lait, chipé par le petit “voleur” de seulement 6 ans.
Il est même arrivé que le petit garçon soit victime de fausses accusations et sa pauvre maman a dû faire plusieurs fois la “karatéka” pour défendre son enfant.
Les parents du gosse, habitué à leur nouvelle vie, en étaient venus à banaliser le comportement du gamin.
Une longue et chaude dispute à propos avait finalement opposé madame et monsieur le 1er juillet dernier, au point que B.T. porta la main, pour la première fois sur son épouse F.D. Celle-ci est restée inconsolable toute la journée.
Il était 22 heures, ce jour là, quand B.T., ayant regretté son geste, réussit à se faire pardonner par sa femme.
Celle-ci, soulagée enfin, se jeta sur le lit conjugal et se releva aussitôt, tenant dans les bras un petit coupe-coupe.
B.T., en caleçon, n’attendit point d’explications. Il prit ses jambes au cou, suivi instinctivement par madame, le coupe-coupe à la main.
Ses colocataires se jetèrent alors sur la pauvre femme toute tremblante et la désarmèrent.
Elle n’aura cependant point le temps de s’expliquer.
B.T., revenu sur ses pas, la bastonna jusqu’à évanouissement.
Ranimée grâce à 40 sachets d’eau fraîche, madame, molle comme du beurre de karité, expliqua : “C’est le petit qui a amené le coupe-coupe ; je voulais le montrer à mon époux.”.
C’est alors que l’on s’est souvenu du gamin cleptomane.
Pour toute réaction, l’enfant a été envoyé le 5 juillet dernier chez sa grande mère au village.
Quel montage!!!
Très mal réussi d’ailleurs !
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