Histoire… : … d’un hôte indélicat

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    S.D. est employé de bureau depuis quelques années à Bamako.

    Marié depuis bientôt trois ans, S.D. et madame qui n’ont encore pas eu d’enfant se sont arrachés l’estime de leurs voisins à N’Tominkorobougou, car le couple est d’une gentillesse inégalée dans  le quartier.

    Aussi, jamais quelqu’un n’a été témoin d’un quelconque tapage dans le foyer du jeune couple.

    C’était hélas, sans compter avec les mauvais amis.

    En effet, le 10 juillet dernier, S.D. accueillait à domicile un ami de longue date qu’il n’avait plus revu depuis plus d’une dizaine d’années.

    Les retrouvailles ont été célébrées avec faste, aux dépens de quatre pintades qui ont été rôties par madame.

    La nuit tomba enfin et, S.D. décida de se coucher dans le petit salon en compagnie de son ami, car ils avaient beaucoup de choses à se raconter.

    Madame devrait donc dormir toute seule dans la chambre à coucher.

    Ainsi, vers trois heures du matin, alors que S.D. dormait profondément et madame aussi était plongée dans un profond sommeil, l’étranger qui n’a pas fermé l’œil de la nuit se leva…

    Marchant sur la pointe des pieds, il s’introduisit dans la chambre où était couchée madame et s’installa auprès d’elle. Nu… comme un oisillon.

    Madame alors se réveilla et, dans l’obscurité, pensant que c’était son mari qui avait “besoin d’elle”, se laissa faire…Pas pour longtemps…

    Les habitudes ne sont pas les mêmes…

    Ainsi, juste au moment où l’intrus allait accomplir sa basse besogne, madame qui venait de se rendre compte qu’elle n’était point en compagnie de son époux cria de toutes ses forces.

    S.D. (dans le salon) se réveilla en sursaut et alluma les ampoules.

    Son hôte, paniqué, cherchait à se rhabiller… Trop tard !

    Le linge sale ne pouvait plus se laver en famille, car les voisins étaient déjà là… à la porte.

    D’un calme olympien, S.D. dispersa les curieux et demanda tout de même à son hôte humilié, d’attendre le lever du jour pour déguerpir.

    Curieusement, madame aussi plia bagages et regagna son domicile paternel le lendemain de l’incident. Elle reprocherait à son mari, (à cause de sa mollesse et son traitement pacifique de la “situation”) d’en être complice.

    Son mari S.D., lui, s’en défend et estime que, dès lors que “rien n’a été fait”, rien ne servait donc, d’égorger “par le bas”, son indélicat d’ami.

    Qui faut-il plaindre ou accuser dans cette histoire ?

    S.D. ou son épouse ?

     

    Boubacar Sankaré

     

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    9 COMMENTAIRES

    1. Ne prenez pas trop les choses a coeur en traitant le jounaliste de menteur ce sont des petits articles qui amusent les gens et on essaye de rigoler pour passer du temps.qu’est ce que ça vous fait si vous l’avez deja lu il y’a quatre ans.allons y doucement s’il vous plait n’insultez pas les gens je trouve ça peu civiliser.pardon.
      parailleur
      a mon avis;Mr SD a ete toujours depend de cet ami là depuit l’enfance il lui dominait totalement phisique et morale et meme materiel c’est pourquoi il ne peut rien dire a son ami voleur de femme.mes respects.

    2. pauvre S D quand on est trop bon on devient trop con salam 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥

    3. Vous êtes un menteur, une histoire fabriquée de toute pièce. Cette même histoire était sur maliweb il y a quelque année. A moins que quequ’un d’autre ne s’est inspirer de l’ancienne histoire pour faire la meme chose a son ami. Honte a toi Boubacar Sankare!!!!

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