Quand un cadavre, déchire son linceul et donne un coup de poing à l’un de ses “enterreurs”, il est normal que les autres mettent l’agilité de leurs jambes à l’épreuve. Mais, au cimetière de ce quartier de Bamako, les fidèles qui, le 19 septembre dernier, s’apprêtaient à enterrer un jeune homme n’ont décédé pas respecté le sage adage..
Ce jour-là, en effet, un jeune homme du quartier était mort, suite à une noyade. Et, au moment de mettre le corps dans le cercueil, le bras gauche du mort était raide comme un bâton. Toutes les techniques et toutes les incantations avaient alors été utilisées pour attacher le bras au reste du corps, mais c’était peine perdue. L’on a été donc obligé finalement de replier, de force le bras. Naturellement, les fidèles qui attendaient de prier sur le corps ne se doutaient de rien.
D’ailleurs, tout s’était finalement bien passé, jusqu’au moment où l’on s’apprêtait à descendre le corps dans la tombe.
Pendant cette descente, le bras (relié de force au corps) s’est libéré. L’un de ceux qui s’affairaient autour du corps, reçut alors un formidable coup de poing en pleine figure. Tout le monde était resté comme paralysé sur les lieux. Le seul, que personne n’a pu arrêter, a été celui qui a reçu le coup de poing. Ce dernier n’est revenu sur terre que lorsque ses jambes l’ont porté à 3 km des lieux. Une voiture, l’ayant prit en chasse ayant fini enfin, par le coincer et le ramener sur les lieux. Quant aux autres fidèles, ils ont vite été rassurés quant aux causes de l’incident.
Un coup de poing… d’outre-tombe ?
… d’un piège
M.T. est employé de bureau dans une banque à Bamako, Marié et père de deux enfants, il est domicilié à Bolibana depuis 3 mois. Entre M.T. et sa femme régnaient confiance réciproque et amour mutuel. Le 24 Septembre dernier, Madame avait décidé d’aller rendre visite à un parent à Kayes pour une période de trois semaines. Ainsi, après avoir accompagné son épouse et ses deux enfants à la gare (aux environs de midi), M.T. retourna à la maison. C’est alors qu’une jeune femme, la fille du propriétaire de la concession lui demandera de bien vouloir l’amener en ville sur sa moto. M.T. s’exécuta.
A 20 heures, le couple s’est retrouvé, on ne sait par quel miracle, dans une maison de passe à Badalabougou. Coup de Théâtre ! M.T., à sa sortie, rencontra sur les lieux sa femme supposée être à Kayes. Celle-ci était d’ailleurs assise dans un fauteuil, entre les jambes d’un inconnu. M.T. se jeta sur l’homme et le roua de coups tandis que sa femme faisait de même avec la jeune femme qui accompagnait son mari. Grace à l’intervention des passants, il n’y aura pas (heureusement) de blessés graves ou pire des morts.
Mais pourquoi diable, madame n’était-elle pas partie à Kayes ?
L’explication était simple : l’épouse de M.T. soupçonnait depuis longtemps sa voisine « d’avoir des yeux pour son mari ». C’est pourquoi, elle a voulu la prendre la main dans le sac, en prétextant ce voyage à Kayes. Quant à l’inconnu, il n’était autre qu’un frère de l’épouse qui avait accepté de jouer « l’amant ».
L’amour fraternel n’a vraiment pas de prix. Mais là, pour son coût, ce fûrent des coups…
Boubacar Sankaré
très drôle
ou as tu etudie….. c’est nul, insipide et rempli de fautes de tout genre….
ha bko ses cmt sa les mélomane joue
Hà foulakè ne mi niyogon yé foula bougou folon!
Comments are closed.