Marié depuis une dizaine d’années, A.D., employé de commerce et domicilié à Magnambougou, n’aura jamais vécu une journée paisible, à cause de ses deux épouses dont les bagarres quotidiennes n’attirent même plus l’attention des voisins.
Les deux femmes en effet, (chacune mère de 6 enfants), n’hésitaient pas, pour un oui, pour un non, à se déchirer les robes, à s’arracher les cheveux et à se mordre le nez, en présence des enfants, lesquels ne savent plus à quelle “mère se vouer”.
Car, malgré les multiples interventions des voisins, les deux femmes étaient restées les mêmes, chacune jurant, de son vivant, ne pas laisser l’autre respirer.
Dans le quartier, elles sont finalement considérées comme de sorcières, des cannibales, d’extraterrestres, de malades mentales.
Qu’à cela ne tienne, les deux femmes semblaient avoir bien décidé de ne vivre que pour se faire la “guerre”.
A.D., l’époux malheureux, maigrissait de jour en jour, méditant sur son triste sort, avant de prendre enfin toutes ses responsabilités le 20 mai dernier.
Notre employé de bureau n’a pas, à cet effet, opté pour le divorce, mais pour une solution bien originale et efficace.
Après avoir demandé et obtenu son congé annuel au niveau de son service, il s’est acheté une jolie peau de chameau qu’il transforma en un luisant fouet qu’il imbiba de beurre de karité.
Ainsi, le 22 mai dernier, l’époux révolté mis son plan à exécution.
A 3 heures du matin ce jour-là, il se réveilla, réunit ses deux épouses dans une chambre et s’y enferma avec elles, pour les fouetter jusqu’à ramollissement.
Les voisins, habitués à ce genre de spectacle, n’ont pas intervenu.
Pour cette première journée “correctionnelle”, la journée a été très calme, chacune des femmes étant occupée à soigner ses plaies.
A.D. avait compris qu’il tenait là, la solution de son problème.
Depuis, tous les matins A.D. exécute le même “exercice”.
Après trois jours de réveil “chaud-chaud”, les coépouses ennemies n’eûrent d’autre choix que de déserter la maison conjugale.
A.D. n’en fit pas un problème.
Coup de théâtre cependant, le 1er juin dernier, les coépouses ennemies, riant aux éclats, regagnèrent ensemble, main dans la main, le domicile conjugal.
Depuis, on raconte qu’elles seraient devenues de vraies jumelles. Avec la bénédiction… d’un fouet, appelé “bougounika”.
Boubacar Sankaré
souvent l'homme doit prendre ses responsabilité qui n'est pas le divorce, alors au bougounika
c’est bien de meubler un journal, mais pas avec des médiocrités pareilles.
la pluie et le beau temps nous intéressent plus! au moins on sait s’il faut prendre un parapluie pour sortir.
on nous a servi le même plat l’année dernière.
Peut être que si on fouettait nos bidasses, ils n’allaient pas fuir?!
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Le fouet marche à tous les coups
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