Histoire : … du chien et de son maître

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    Assad est un commerçant malien d’origine libanaise domicilié à Quinzambouctou. Célibataire sans enfants, dans son immense villa, il a toujours été en compagnie d’un effroyable animal : un gros chien de la taille d’un veau qui ressemble beaucoup plus à une Hyène.

    A cause de la férocité de l’animal qui dévore quotidiennement 15 kg de nourriture, son maître le tient toujours attaché dans la cour de sa maison pendant ses absences. La seule vue de l’animal suffisait en effet, à faire changer d’avis aux éventuels voleurs. Mais, il y a quelques semaines, pendant que son maître se reposait dans le salon, l’animal est arrivé à briser la chaîne qui l’attachait et à s’introduire dans le salon. Voilà qui pouvait paraître normal mais, bizarrement, le gros chien était allé droit vers son maître, ouvrait la gueule et menaçait de le dévorer… ».

    Notre commerçant a utilisé tous les mots affectifs pour calmer l’animal, mais celui-ci semblait décidé à “manger” tout cru son maître.

    Comprenant le danger, Assad fit un bond de Kangourou et se projeta au dehors, par la fenêtre. Du coup, l’animal se mit à mordre et à tout casser dans le salon. Assad profita de l’occasion pour boucler (du dehors) portes et fenêtres du salon tenu en otage par le gros chien dévastateur.

    Pendant deux jours, le pauvre Assad n’avait plus accès à son salon à cause de l’animal fou, qui y était enfermé.

    Notre commerçant passait alors ses nuits dehors dans un petit magasin.

    N’en pouvant plus, il confia enfin son malheur à un voisin et sollicita son aide afin de se débarrasser de son gros chien. C’est alors que le voisin fit venir le même jour au domicile de notre commerçant, un vieil homme accompagné d’une autre. Les deux hommes ont donné la ferme assurance au commerçant, qu’ils le débarrasseraient cette nuit, de l’animal. Pour le travail, ils ne réclament point d’argent. Le chien étant suffisamment gros et gras pour remplir deux marmites respectables.

    A 17 heures, Assad s’impatientait de voir arriver les deux hommes qui étaient partis à la maison pour se préparer à affronter l’animal. Mais, ce ne fut que vers 21 heures que les deux hommes ont franchi la porte de Assad. Discrétion oblige. Les deux amateurs de chien ont apporté sur les lieux couteaux, coupe-coupes et sacs. Le matériel n’était pas destiné à capturer l’animal ou à l’abattre, mais plutôt, à le “travailler” et le partager après l’avoir mis à mort à coups de bâton et de gourdin. Fièrement, après avoir mis de côté leur matériel, les deux hommes, armés de bâton et de gourdin, ordonnèrent à Assad d’ouvrir la porte du salon.

    Notre commerçant trouva cependant, plus sage de leur remettre plutôt la clé, avant de s’éloigner.

    On passa alors à l’action. Consigne de guerre, le plus âgé des deux amateurs de viande canine, ordonna à son compagnon de rester à la porte du salon et d’abattre l’animal, (supposé être le premier à sortir) à l’aide du gourdin dès qu’il tenterait de s’échapper. Lui-même le Vieux, s’introduisit dans le salon, guidé par les grognements du chien. Notre héros s’en approcha. A la vue, de la taille extraordinaire du chien, il voulut mettre ses jambes au coup, oubliant la consigne qu’il avait lui-même donnée à son compagnon : “dès que le chien tentera de fuir, congne-dur sur lui”. Alors, de toutes ses forces, son compagnon abattit à la porte le pauvre homme avant de se rendre compte qu’il s’était trompé de cible. Trop tard ! L’animal libéré se jeta sur l’homme qui tenait encore, ahuri son gourdin. La bête le mordra au cou et à la hanche avant de le laisser évanoui et de s’enfuir.

    Quant à notre commerçant, il avait eu le temps de grimper jusqu’au faîte d’un de ses manguiers. Il n’en descendit pour constater les dégâts, que lorsque le gros chien avait disparu dans la nature. A présent, il fallait s’occuper des deux chasseurs “chassés”.

    Les deux hommes ont été admis dans une clinique aux frais du commerçant. Ils auraient regagné leur domicile 2 jours après. Sans le chien, mais avec la vie sauve.

    Quant à Assad qui redoute encore un probable retour du méchant chien à la maison, il aurait changé de domicile… et de quartier. Mais, les chiens dit-on, ont un flair impressionnant.

     

    Boubacar Sankaré

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    3 COMMENTAIRES

    1. le chien là aurait dû lui dévorer méchant type a quoi sa sert de garder un sale chien qui bouffe 15kg de nourriture chaque jour alors qUE y a plein des gens qui en on besoin maudit soit-il

    2. EH BIEN! LE COMMERÇANT N’EN A PAS FINI AVEC LES PROBLEMES CAR LE CHIEN EST DANS LA NATURE ….

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