Histoire… … du chien du défunt

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    Infirmier vétérinaire à la retraite, le vieux Malick n’a pu, après 30 ans de service bénéficier, ni d’un lot à usage d’habitation, ni même d’un vélo pour se rendre à son champ situé à Sanankoroba.

    Comme tant d’autres fonctionnaires connus pour leur intégrité mais qui, après plusieurs années de service bien accompli, vivent aujourd’hui dans des paillotes ou sont devenus des clochards, M. Malick, marié et père de 12 enfants s’était résigné à son triste sort et avait élu domicile dans la banlieue bamakoise à Sébénikoro.

    Là, humblement, mais dignement, il arrivait, depuis 5 ans, à payer régulièrement ses frais de location. Et, tant bien que mal, à subvenir aux besoins de sa famille.

    Hélas, en décembre dernier, le vieil homme a été terrassé par une maladie qui lui sera fatale.

    En effet, depuis presque 3 mois Malick était couché sur son lit de malade en compagnie d’un gros chien noir qu’il élevait, il y a maintenant 10 ans. Un chien, si docile que l’on ignorait même son existence dans la concession.

    La mort, dans sa cruauté, a malheureusement arraché le vieux vétérinaire à l’affection des siens le 19 février dernier aux environs de 13 heures. Amis et proches ne tardèrent pas à envahir la maison de Malick, qui était étalé sans vie dans sa chambre. Son gros chien noir, comme pour pleurer son maître s’était blotti sous le lit du défunt.

    Ainsi va la vie, et aux environs de 16 heures, l’Imam était invité à faire sortir le mort. Celui-ci, marchant nonchalamment, venait de rentrer dans la chambre du défunt. A peine était-il rentré, qu’il entendit un bourdonnement (celui du chien sous le lit).

    L’Imam sorti aussi rapidement de la chambre, qu’il y était entré. Il demanda de rentrer chez lui, prétextant avoir oublié son chapelet et du “nassi”, et invita son second à commencer la cérémonie.

    Ce dernier n’hésita pas. D’un bond, il rentra dans la chambre du défunt. Pas pour longtemps… car le chien de Malick avait quitté sa cachette et s’apprêtait à lui sauter au cou.

    Le marabout remplaçant n’eut cependant pas la possibilité de détaler. Son boubou étant resté coincé par la porte.

    Du coup, le petit salon qui bondait de monde, s’est vidé de ses occupants.

    La veuve du défunt qui venait d’assister à la scène, avant de libérer le marabout (coincé à la porte et tenu au respect par le chien), s’empressa d’expliquer la “situation” aux fidèles.

    Trop tard ! Les uns cherchaient leurs chaussures, les autres étaient déjà loin des lieux.

    Finalement, le calme était revenu et le silence devenu lourd. C’est en ce moment seulement que l’on libéra le marabout, coincé par la porte et le chien. Notre “homme de Dieu” avait mouillé de sueur boubou et… son pantalon.

    Il ne put regagner la foule, qu’après que madame Malick lui eut emprunté des habits de rechange… Pour des raisons faciles à deviner.

    Quant au premier marabout, il n’a été revu sur les lieux que… le 3e jour du deuil.

    Boubacar SANKARE

     

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    7 COMMENTAIRES

    1. Vous semblez pas un vrai reporter, en plus vous mentez. Vous venez de raconter une histoire relatée par Sy Solo il y a plus de 6 mois. Vous n’avez pas honte de dire que cela s’est passé en fevrier 2013. Foolish!

    2. et surtout,il demontre notre peur bleu face aux mysteres,nous sommes de veriyables springteurs 😆 😆 😆 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    3. Vous n’avez rien d tout compris au message sublimal du journaliste. Son récit revêt un enseignement sur la fidélité et la consistance des liens qui unissent les êtres ici-bas ! au lieu de trop vite ruer dans les brancards,il faut d’abord réfléchir: un journaliste n’écrit pas seulement que pour remplir des pages blanches; il cherche toujours à partager un message.

      • TOUT A FAIT D ACCORD AVEC TOI LA VIE CE COMPOSE DE DE L UNITE DE COESION D AMOUR DE FIDELITE YA BEAUCOUP DHOMME QUI TROUVE LA COMPASSION AVEC LES ANIMEAUX PLUS QUE LES HUMAINS
        MERCI POUR TA CLAIRVOYANCE

    4. Ce journaliste aussi a fini avec ses propres problèmes pour ne raconter que des bobards. Mettez-vous à écrire des romans de fiction au lieu d’insérer des articles pareils dans votre journal.
      Cet article n’est qu’une manière d’interpréter le théâtre guinéen ”Panique au village”.

      • S’il a le mérite d’écrire correctement en français (ce qui en soit est un grand mérite dans le monde journalistique malien), il reste qu’il est un conteur peu inspiré.

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