Histoire : … d’erreur “intolérance”

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    B.D., commerçant de son état à Bamako, s’est marié depuis seulement 4 mois avec F.C. une jeune fille monitrice de jardin d’enfants.

    Le couple qui a élu domicile à Doudabougou vit depuis, dans une entente et une harmonie exemplaires. Mais le 30 décembre dernier, les choses se sont gâtées à cause d’une erreur, mal digérée par Madame.

    En effet, ce jour-là, B.D. était encore au marché quand Madame avait accueilli à domicile sa jeune sœur qui venait de Kayes lui rendre visite et faire la connaissance de son beau-frère qu’elle n’avait encore jamais vu.

    F.C. installa donc sa sœur dans le salon et plaça ses bagages dans la chambre à coucher.

    F.C., occupée à louer les mérites de son mari à sa sœur, n’avait même pas pris le soin d’aller avertir celui-ci.

    Elle tenait à lui faire une surprise. Elle y réussira d’ailleurs car, lasse d’attendre son mari qui, à 22 heures encore n’était toujours pas de retour, F.C. suggéra à sa jeune sœur de se reposer dans le salon. Quant à elle-même, elle décida d’aller bavarder chez les voisins en attendant le retour de son mari. Ce dernier ne tarda pas rentrer.

    Ayant remarqué “sa femme” couchée et qui dormait à poings fermés dans le salon, il ne daigna même pas allumer les lampes, de peur de la déranger.

    Marchant sur la pointe des pieds, il rentra dans la chambre à coucher pour se débarrasser de sa tenue de ville. Et c’est en ce moment qu’il changea d’avis, revint nu comme un oisillon dans le salon, boucla la porte et se jeta fébrilement sur “sa femme”.

    De petites caresses… Les choses évoluèrent vite et c’est le pagne de la jeune fille que B.D. venait de détacher. Celle-ci se réveilla brusquement et comme affolée, cria de toutes ses forces. B.D. stupéfait resta comme paralysé sur le petit lit, et ne réalisa ce qui venait de se passer que, lorsque la jeune fille ouvrit la porte, déjà assaillie par les voisins parmi lesquels… son épouse F.C.

    Le spectacle imposa le silence et les curieux regagnèrent leur domicile. Le trio était à présent seul dans le salon et malgré les explications du pauvre B.D., Madame en compagnie de sa sœur, a plié bagages, jurant que sa vie conjugale avec B.D. s’arrêtait là.

    Nombreuses ont été les interventions, mais F.C. persiste toujours : “rien ne me prouve qu’ils n’ont rien fait. Avec moi, c’est fini”.

    Boubacar Sankaré

     

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    2 COMMENTAIRES

    1. Sangaré, à un moment donné il faut savoir s’arrêter!
      A défaut d’avoir du respect pour les autres, ayez la décence d’en avoir un peu pour vous, à défaut pour votre “profession”.
      Vous ne faites qu’accoucher des inepties, et le fait qu’on se trouve à la rubrique “Faits divers” n’excuse nullement votre manque de respect.

      Vous nous avez soumis ce même article quatre ou cinq fois, toujours le même scénario, que les noms qui changent.

      S’il vous plait, un peu de respect.

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