F.C. est vendeuse de poulets rôtis depuis quelques années face à une boîte de nuit à Bamako. Veuve depuis un an, la pauvre femme qui habite à Niaréla (avec ses trois enfants et son beau-père) arrive à subvenir aux besoins de la famille grâce à ce commerce.
Depuis quelque temps cependant, la vendeuses de poulets qui rentre à la maison vers 4 heures du matin, constate régulièrement à son réveil la disparition de 3 ou 4 poulets invendus. Chaque fois, la pauvre dame jurait de ne pas fermer l’œil pour coincer son voleur, mais, constamment épuisée par toute une nuite de veille, elle craquait et s’endormait.
Mais, pourquoi, F.C. ne conserve-t-elle pas ses poulets dans sa chambre ?
C’est parce que, la veuve vit dans une chambre unique “entrée-couchée” avec ses 3 enfants et ne dispose pas de frigot.
Et, sous la véranda où dort son vieux beau père, grâce à la fraîcheur par ces temps d’hivernage, les poulets échappent à la décomposition.
Depuis le 20 juillet dernier, F.C. assistait impuissante au vol de ses poulets. C’est ainsi qu’elle décida le 5 août dernier, d’en finir définitivement avec son voleur qui “rôtit” ses maigres bénéfices.
Ce jour-là, elle prit soin de confier la vente de ses poulets à une autre commerçante du même produit, s’installa, sur un pagne et dormit à point fermé jusqu’à 3 heures du matin.
A son réveil, elle récupéra les maigres recettes, commanda une tasse de café noir et, marchandises sur la tête, elle rentra à la maison. Trois précautions valant mieux, qu’une, elle prit même le soin de croquer ce jour et pour la première fois 3 noix de cola, avant de se coucher. Ensuite, F.C. ouvrit légèrement la porte de sa chambre à coucher et pouvait ainsi voir discrètement, le récipient qui contenait ses poulets rôtis.
Trente minutes après, deux individus s’approchèrent de la tasse, en enlevèrent 4 poulets et s’apprêtaient à s’éloigner sur la plante des pieds.
F.C. sauta furtivement de son lit, et cria “au voleur” en braquant sa lampe-torche sur les deux voleurs restés cloués sur place.
Tous les locataires répondirent à l’appel au secours de la dame.
Incroyable, mais vrai ! Les deux voleurs n’étaient autre que son vieux beau-père et le propriétaire de la maison, un vieil homme de 70 ans, du même âge que le beau-père. Tout devint clair. Il fallait attendre le lendemain pour régler l’affaire. Il était 10 heures en ce 10 août.
F.C. qui était en retard de paiement de location de 3 mois ne payera rien à son débiteur. Chose que ce dernier accepta, mais ordonna à la vendeuse de poulets de quitter sa concession. Mesure de revanche.
F.C., son beau-père glouton et les enfants ont élu, domicile dans un autre concession.
Espérons que le voleur de beau-père indélicat n’y trouvera pas un nouveau compère.
Boubacar SANKARE
S’il n’y a rien à raconter, econimiser au moins l’encre pour l’impression. 😆 😆
Le seigneur des invasions journalistiques merci. De passage salut deux personnes
C’est pas un article, aucun repère à part Niaréla et F.C poulet rôtis. C’est faux tout ça la : ne nous emmerdez pas avec les balivernes. Merci !
elle aussi pourquoi n est pas prevenus la police des le debus
et après
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