M.S. est une jeune fille de 19 ans, domiciliée à Djelibougou en compagnie de son père, son oncle et sa maman. Le père fervent musulman, lui a donné une éducation très rigoureuse. La jeune fille, depuis l’âge de 10 ans, est gardée prisonnière dans la concession familiale afin qu’elle conserve sa ‘’sagesse’’ car elle a été promise à un cousin en exode en France.
La pauvre n’a eu ni le droit d’aller à l’école, ni celui de fréquenter des amies.
La seule occasion qui s’offre à la « séquestrée » de voir du monde, c’est quand elle accompagne sa maman au marché, vendre des condiments.
M.S. ne se plaignait cependant jamais surtout que, depuis bientôt six mois, elle reçoit régulièrement la visite d’une amie qui passait d’ailleurs la nuit chez elle quand il se faisait tard.
Coup de théâtre cependant, M.S. est tombée en état de grossesse et sa famille ne l’a constatée que trois mois après.
Furieux, père et mère ont battu la jeune fille qui n’a cependant pas délié la langue. Le père commença alors à douter de l’oncle de M.S. qui vivait dans la famille. Il prit soin cependant d’attendre les explications de l’amie de sa fille qui est enfin de retour. Nous sommes le 10 février 2017.
Le vieil homme s’approcha de la fille et, comme celle-ci ne répondait pas à ses questions, il se mit en en colère et la gifla. Le foulard tomba et le pagne aussi. La personne qui était en face du vieux n’était pas une fille, mais bien un garçon. C’était l’amant de M.S., un mécanicien de la place. Le jeune foulbé qui portait une culotte et un tee-shirt prit ses jambes à son cou et s’éclipsa.
La supercherie venait d’être découverte. La copine déguisée était M.T., le fils du voisin. Les parents de celui-ci, pour sauver la situation, ont demandé la main de M.S. L’accord n’est pas encore donné, mais d’après les voisins, ça marchera… quand le vieux se sera remis du choc.
Boubacar Sankaré
L’éducation de base commence depuis la cellule familiale, ensuite il y’a l’instruction à l’école qui vous renforce, et la société prend le relais. Quand je vois un journaliste écrire et dénigrer les valeurs éducatives d’une famille, je cite:”gardée prisonnière…… droit d’aller à l’école ……….. ni de fréquenter ses amies ………. séquestrée ….. les termes utilisés ici sont très choquants et ne reflètent en aucun cas les valeurs éducatives que nous avons reçu de nos sociétés. On se doit de protéger les enfants, contre eux mêmes, contre les autres, jusqu’à ce qu’ils soient capables de se défendre eux mêmes……. et cela vaut pour une fillette, une jeune fille, nos dames, et les vieilles personnes. Parce que ce sont là les catégories de personnes dites faibles et exposées à la violence.
Le jeune foulbé comme vous dites, il connaît la sanction qu’il encoure si c’était dans son terroir.
Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse. Le respect commence là.
Là il y’a abus de la confiance des parents, de la jeune fille elle même. Sous quelles conditions, allez savoir ….. menaces, chantage? etc….
Nos parents nous ont appris à être respectables et responsables dans nos actes. Quand on veut fréquenter une demoiselle, nul besoin de se cacher de qui que ce soit, vous vous rendez chez elle, vous vous présenter à ses parents et vous demander à la fréquenter. Là, suivant votre éducation et vos actes, on pourra vous permettre de le fréquenter assidûment, auquel cas vous seriez entièrement responsables des actes que vous posez. Et si quelque chose arrivait, vous en seriez seul responsable. un home doit assumer ses actes.
Si vous n’êtes pas fréquentable, au travers de votre langage, votre accoutrement, de votre conduite, vous en êtes seul responsable. Car toute famille donne un éducation digne à sa progéniture.
Le respect d’une jeune fille promise, d’une fiancée, d’une dame mariée, de la soeur d’autrui, de la mère d’autrui……. est sacré………
Aucun père de famille, aucun fiancé, aucun frère, aucun homme n’accepterait que l’on bafoue la dignité de sa fille, de sa fiancé, de sa dame, de sa mère, etc……..
L’Afrique avait ses valeurs qui permettaient de se protéger de tous ces phénomènes. Il y’avait les tam-tams pour annoncer certains événements tels que les baptêmes, les fiançailles, les mariages, etc……. afin que les membres d’une communauté sache le statut de telle ou telle personne. Et cela imposait le respect et la respectabilité.
Aujourd’hui, avec l’urbanisation des villes, avec la mondialisation, et les mouvements de populations des villages vers les grandes villes, les bonnes habitudes et les valeurs éducatives se perdent.
Le monde est devenu ce FARWEST ou tout est permis. Où l’argent achète tout, y compris l’honneur et la dignité. Nos enfants se trouvent exposés à tous les vices possibles et inimaginables.
Que Dieu nous préserve ainsi que nos familles des tentations, de la déchéance et des vices de ce monde. Amen
Juste un rappel, le directeur de publication devrait veiller au style de l’écrit et du langage employé par son journaliste avant publication. merci
c’est juste un worning. attirer l’attention des parents. j’aime prevenir que de guerir
arrêté de nous baratiner avec tes histoires de cow-boy
tu n est pas oblige de le croire
ça rappelle en partie l’histoire de “Bintou ni N’Golo” racontée par feu Djeli Daouda Dembélé. Que Dieu préserve nos enfants.
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