Histoire… : … de règlement à l’amiable

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    La tolérance, le pardon et le dialogue sont des vertus sacrées de notre société. Ce qui explique que beaucoup de différends sociaux, économiques et même politiques, trouvent très souvent des issues heureuses entre les protagonistes. Sans que ceux-ci aient recours à la justice.

    Il y a malheureusement des gens sans foi qui profitent malhonnêtement de ces valeurs, au détriment d’autres. B.D. étudiant domicilié à Médine, en sera une victime.

    Ayant reçu de ses parents une moto Yamaha 100 pour relier l’école à son domicile, le jeune garçon a eu la désagréable surprise de voir son engin complètement écrasé sur la route Cheick Zayed par un chauffard. Trop pressé ?

    C’était le 28 avril dernier. “Il n’y a pas de problème” lui a dit le chauffard qui embarqua aussitôt moto et motocycliste à bord de sa voiture, une 4X4. Destination : Dabanani. Là, on trouve facilement un réparateur qui établit une liste des pièces à rechanger. L’auteur de l’accident, remit alors au jeune B.D. la somme de 2 500 FCFA “pour prendre une boisson en attendant que j’achète les pièces”. Convaincu, qu’il avait affaire à un honnête citoyen, le jeune étudiant n’eut même pas la prudence de relever le numéro d’immatriculation du véhicule qui disparaissait sous les yeux… à jamais.

    Des heures d’attente, et ce ne sera que vers les 18 heures que le pauvre jeune homme comprendra qu’il avait été dupé. C’est alors que, l’étudiant s’est rabattu sur les commissariats pour déposer une plainte contre X. Et s’en remettre à Dieu. Ce qui n’est pas rien.

    … du patron et de la secrétaire

    Le Directeur d’une entreprise privée à Bamako mettra du temps avant de comprendre la scène à laquelle il a assisté le 23 avril dernier dans les locaux de son établissement.

    Ce jour-là, il venait de rentrer dans le bureau de son jeune frère qui assure la direction commerciale de l’entreprise quand, il y trouva une des secrétaires, complètement dénudée. Ses habits étaient accrochés à une chaise et le directeur commercial, les mains sur la tête. Explications : la jeune secrétaire soutient qu’elle était, depuis un certain temps contrainte de se “comporter ainsi” avec le jeune frère du patron qui la menaçait de figurer parmi les secrétaires à licencier prochainement (l’entreprise compte 3 secrétaires).

    De son côté, le directeur commercial affirme avoir cru que la jeune fille était devenue folle, ayant pénétré sans motif dans son bureau pour se déshabiller.

    Qui dit vrai ?

    L’on ne le sait pas encore, mais une chose est connue de tous : une des trois secrétaires doit être licenciées en fin mai 2018.

     

    Boubacar Sankaré

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