Histoire… … de mission écourtée

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    S.S. est un agent comptable dans une banque de la place. Marié depuis quelques années, il est domicilié à Magnambougou dans une grande concession où il cohabite avec cinq autres familles. Surveillé sérieusement par son épouse, A.T., notre agent comptable, a abandonné depuis quelques mois le “maquis”, un monde qu’il a cependant du mal à oublier.

     

    Nostalgique de ce milieu, S.S., pour s’échapper de la maison conjugale, informa Madame qu’il devait aller en mission à Bougouni le 02 octobre dernier pour revenir le lendemain. Et, pour mieux convaincre sa femme, il prépara une pile de documents, s’empara de quelque habits et remit un cadeau (5 000 Fcfa) à sa chère épouse. Il était 19 h quand S.S. prit son petit sac et s’en alla du domicile conjugal.

    Madame, soupçonnant son mari, de ne lui avoir pas dit la vérité le suivi dans l’obscurité. Quelques minutes de marche, et voilà que S.S. entra dans une boutique et confia son sac de voyage “Koroboro”. Madame avait suivi la scène. Mais, Monsieur, ne se doutant de rien, se dirigea vers une ruelle et bientôt entra dans une maison. Plus de doute, S.S. avait bien une maîtresse là. Madame décida sur le champ de se jeter sur son infidèle de mari et sa maîtresse, mais elle se ressaisit et opta pour une seconde solution. Et pas des plus douces. C’est ainsi qu’elle s’introduit dans la maison et resta cachée dans le vestibule avec la bénédiction de l’obscurité. Une heure, deux heures… Madame est toujours là, attendant patiemment la sortie de son époux. Elle s’était même armée d’un pilon.

     

     

    Il était 1 h du matin quand S.S. se décida enfin à sortir. C’est à ce moment que A.T. asséna un violent coup de pilon sur les épaules de son mari. Paniqué, S.S. qui croyait avoir à faire avec un amant de sa maîtresse mit ses jambes à son cou, poursuivi par sa femme. Dans sa fuite, S.S. ne daignait même pas regarder derrière. Nos champions étaient à présent devant la boutique où S.S. avait fait garder son sac. Passants et voisins s’interposèrent alors entre le couple. S.S. dévisagea enfin son “assaillant” et se rendit compte enfin que c’était Madame qui le pourchassait.

     

    Offensé et humilié, il retourna à la maison et jeta aussitôt les bagages de sa femme à la rue. Celle-ci, sans hésitation, a regagné la même nuit le domicile paternel. S.S., quant à lui, à cause de l’humiliation qu’il a subie aurait élu le 19 octobre dernier, domicile à Médine où dit-on, il aura peu de chance de rencontrer la “Dame au pilon”. mais sait-on jamais ?

     

    Boubacar SANKARE

     

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    8 COMMENTAIRES

    1. Arrêtez d’insulter ainsi le journaliste personne ne forcer de lire ce qu’il écrit vous êtes comme des gens no civiliser de réagir comme ça .
      Cette article il ya des gens qui no jamais vu par moi j’ai l’ai avec plaisir merci Mr Sankare et bonne courage pour le reste

    2. on mérite du respect quand même, c’est pas toi walaï plutôt celui qui lira encore un article de toi manamanako.

    3. Boubacar sangaré, tu te moque de nous avec ce vieux, très vieux article ? Tu es vraiment un fils de pute.

    4. Vraiment, les Journaliste du Mali ne font que repeter les anciens articles alors qu’il y a des nouveaux à traiter urgemment!!!!!!!!! Comment voulez-vous que notre chère patrie avance à ce rythme éffreinner par nos propre soin!!!!!Même constat dans l’administration, il n’y a que des anciennes têtes qui changent de bureau!!!

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