S.S. est un agent comptable dans une banque de la place. Marié depuis quelques années, il est domicilié à Magnambougou dans une grande concession où il cohabite avec cinq autres familles. Surveillé sérieusement par son épouse, A.T., notre agent comptable, a abandonné depuis quelques mois le “maquis”, un monde qu’il a cependant du mal à oublier.
Nostalgique de ce milieu, S.S., pour s’échapper de la maison conjugale, expliqua à Madame qu’il devait aller en mission à Bougouni le 3 mai dernier. Pour retourner à Bamako le lendemain. Et pour mieux convaincre sa femme, il prépara une pile de documents, s’empara de quelque habits et remit une somme de 5 000 Fcfa à A.T. comme cadeau. Il était 19 h quand S.S. prit son petit sac et s’en alla du domicile conjugal.
Madame, soupçonnant son mari, le suivi dans l’obscurité. Quelques minutes de marche, et voilà que S.S. entra dans une boutique et confia le sac à “Koroboro”. Madame avait suivi la scène. Mais, Monsieur, ne se doutant de rien, se dirigea vers une ruelle et bientôt entra dans une maison. Plus de doute, S.S. avait bien une maîtresse là. Madame décida sur le champ de se jeter sur son infidèle de mari et sa maîtresse, mais elle se ressaisit et opta pour une seconde solution. Et pas des plus douces. C’est ainsi qu’elle s’introduit dans la maison et resta cachée dans le vestibule avec la bénédiction de l’obscurité. Une heure, deux heures… Madame est toujours là, attendant patiemment la sortie de son époux. Elle avait même eu le temps de s’armer d’un petit pilon.
Il était 1 h du matin quand S.S. se décida enfin à sortir. C’est à ce moment que A.T. asséna un violent coup de pilon sur les épaules de son mari. Paniqué, S.S. qui croyait avoir à faire avec un amant de sa maîtresse mit ses jambes à son cou, poursuivi par sa femme. Dans sa fuite, S.S. ne daignait même pas regarder derrière. Nos champions étaient à présent devant la boutique où S.S. avait fait garder son sac. Passants et voisins s’interposèrent alors entre le couple. S.S. dévisagea enfin son “assaillant” et se rendit compte enfin que c’était Madame qui le pourchassait.
Offensé et humilié, il retourna à la maison et jeta aussitôt les bagages de sa femme à la rue. Celle-ci, sans hésitation, a regagné la même nuit le domicile paternel. S.S., quant à lui, à cause de l’humiliation qu’il a subie aurait élu le 9 mai dernier, domicile à Médine où dit-on, il aura peu de chance de rencontrer la “Dame au pilon”. Mais sait-on jamais ?
Boubacar SANKARE
Quand on prend des imbéciles comme ce Monsieur Sankaré et on les tabasse, ils crient à la chasse aux sorcières comme quoi on veut bailloner la presse alors qu’ils sont tout sauf la presse. Ils nous insultent en tant que lecteurs. C’est quel journalisme ça? Cet idiot nous raconte la même chose mille fois et il croit que nous idiots comme lui. Quelle médiocrité!!!
Quel rapport avec e maquis?
Toujours le même article, le seul changement, la date.
Un peu de serieux.
Troisième fois qu’on raconte cette histoire. Tièèèèèèèèèèèèèèèèèèèèè, il faut faire du nouveau!!!!!!!!!!
Pourquoi pister son homme? pourquoi ne pas se demander que s’il est parti vers des paturages plus vertes, c’est que de l’autre côté il y a le desert?
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