Histoire : …de Jalousie

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    Agent de gardiennage dans une de ces nombreuses sociétés à Bamako, AC, âgé d’environ 35 ans et marié depuis deux ans, est domicilié à Daoudabougou où il partage avec d’autres voisins, une vaste concession.

    Travaillant généralement pendant la nuit, il subit depuis plusieurs mois des pressions de certaines mauvaises langues lui ayant affirmé que son épouse, recevait d’autres hommes à domicile pendant ses absences.

    Du coup, depuis quelque temps, AC, réputé pour sa gentillesse, son respect pour les voisins, est devenu amer, méconnaissable et agressif… Ainsi, quand le matin, il revient de son travail, il suffit qu’un voisin, souriant le regarde en face, pour que l’homme entre dans tous ses états.

    Ce comportement curieux de AC, a attiré l’attention de ses voisins, lesquels suivaient depuis, ses moindres gestes.

    Ce que devait arriver, arriva alors ce 5 juillet 2012.

    En effet, ce jour, dans la nuit, l’électricité a été “coupée” dans la concession où réside notre agent de gardiennage.

    Tous les voisins, prenaient de l’air dans la cour, attendant le “retour” de l’électricité quand, le jaloux mari, contrairement à ses habitudes, revint à la maison, armé d’un gros bâton.

    Tous les regards se tournèrent alors vers l’homme qui ouvrit sa chambre. Madame y était et dormait à poings fermés.

    Une fois à l’intérieur, AC a bouclé la porte et se mit à cogner sur tout ce qui bougeait. Qui se passait-il ?

    Son épouse criait de toutes ses forces, appelait au secours et ne cessait de demander à son fou de mari : “mais qu’ai-je fais ? As-tu perdu la tête ?”.

    A.C. répondait que par des coups de bâton.

    Les voisins s’assemblèrent alors et enfoncèrent la porte.

    Après avoir maîtrisé AC dans l’obscurité, on s’empressa de chercher des torches afin de constater les dégâts.

    Chose bizarre, madame n’avait pratiquement pas été touchée.

    La vraie victime, gisait dans un coin… sans vie. C’était le bélier d’un des voisins déclarés égaré depuis le petit soir.

    L’animal, probablement malade, s’était réfugié sous le lit dans la chambre de A.C. et celui-ci, en rentrant dans la maison, l’avait pris pour un de ces hommes qui fréquenteraient sa femme….

    Le jaloux mari transpirait encore. Les voisins lui ayant réaffirmé la conduite exemplaire de son épouse, il n’eut d’autres choix que de reconnaître sa maladresse et de consentir à rembourser le prix de l’animal qu’il avait sauvagement abattu.

    Une chance providentielle pour A.C. qui aurait pu passer le reste de sa vie en prison, si sa victime n’avait pas été un… mouton.

    Boubacar SANKARE

     

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    19 COMMENTAIRES

    1. Dites moi, où est passée la maîtresse du Premier Ministre? Elle n’apparait plus à la télé? Etait elle à la marche des journalistes au moins?

    2. Franchement trop fort. Il faut vraiment avoir sur ce site des journalistes satiriques mais de grace avec des histoires qui tiennent la route. J’espère que ce soit disant A.C n’est pas un nom d’emprunt pour nous détourner du vrai cocu qu’est ce journaliste au initial de B.S (Boubacar SANKARE). Parce qu’un bon journaliste est d’abord son propre modèle et s’inspire de ses propres expériences. 😆 😆 😆

    3. Cette même histoire nous a été racontée il y a de cela plus de cinq ans. Et c’était encore un monsieur qui frappa un belier à la place de sa femme. Comme si, un belier pouvait se cacher dans la chambre et qui peut attendre d’être frappé sans se chercher!!!
      Même si tu n’a pas honte de mentir, il faut avoir pitié de toi même!!

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