Histoire… : … du charretier et de l’ânesse

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    I.T. est charretier à Sabalibougou. Agé de 45 ans, il est marié et père de 6 enfants.

    Dans la petite famille, l’entente est parfaite entre père et mère, enfants et parents.

    I.T. cependant, finira par s’adonner à des activités “extra-conjugales” qui affecteront gravement l’harmonie dans sa famille.

    En effet, depuis quelques mois, il a complètement changé de comportement.

    Après le travail, il ne rentre plus à 18 heures à la maison comme d’habitude, mais bien au-delà de 21 heures. Et, une fois arrivé  à son domicile, notre charretier, après avoir mangé et donné le “nansongo” du lendemain se jette sur le lit conjugal et s’endort.

    Son épouse  D.D., l’a plusieurs fois réveillé afin de se sentir « comme une femme mariée », mais notre charretier ne tient qu’à son sommeil.

    Ainsi, epuis bientôt deux mois, la pauvre dame vit ce calvaire.

    Finalement, elle décida de mener ses propres enquêtes afin de découvrir la mystérieuse femme qui est à l’origine de son malheur. C’était le 5 août dernier.

    Notre charretier ce jour,  dès 18 h 30 mn, après avoir fini son travail, prit, comme d’habitude le chemin de retour : direction Sabalibougou. D.D. à distance suivait son époux.

    Charretier et “détective” arrivent enfin dans un endroit isolé. Curieusement,  I.T au lieu de prendre le chemin qui mène à la maison, s’engage dans les buissons avec sa charrette tirée par son ânesse.

    Là, il resta assis jusqu’à 20 heures. D.D. s’approcha sans faire de bruit.

    I.T. était-il devenu fou ? Patience : le mystère sera éclairci, car notre charretier, se mit à se déshabiller et le voilà en train de faire ‘’certaines choses’’ avec… son ânesse attachée à la charrette.

    C’était donc ça la “concurrente” !

    A la vue du spectacle, D.D. se mit à hurler de toutes ses forces.

    Paniqué, I.T., d’un bond abandonna l’ânesse et la charrette, s’empara de son pantalon et prit ses jambes à son cou.

    Arrivé tout tremblant à la maison, il s’habilla proprement, avant d’être informé par les enfants que D.D son épouse, accompagnée d’une foule, était là devant la concession avec la charrette et l’ânesse.

    Les voisins du charretier mis au courant de ce qui s’était passé, arrivèrent à disperser la foule.

    Pour punir son mari, D.D. a vendu  trois  jours après, et la charrette et l’ânesse pour acheter trois pousse-pousses.

    L’un  est actuellement utilisé par I.T., les deux autres par les enfants.

    La famille se préparerait  aussi à changer de quartier pour… des raisons faciles à comprendre.

    Boubacar Sankaré

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    1 commentaire

    1. Cher Boubacar Sangaré arrête de nous distraire avec ton coupé-collé. Cet article date de juin de 2002 du journal Les Echos. L’acte s’est déroulé à Lafiabougou Talko précisément. Tu n’as fait que changer de nom et un peu le contenu. Le charretier en question a répudié sa femme en s’évaporant une fois pour toute dans la nature. S’il vous plait faites des recherches pour faire plaire aux nombreux lecteurs qui vous lisent avec attention. Surtout respectez vos lecteurs. N’est pas journaliste qui le veut, OK? A présents j ai en possession un exemplaire de cet article du même charretier.

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