A.D. est un employé dans une agence EDM à Bamako qui vit depuis plusieurs années dans une concession à Hamdallaye en compagnie de sa maman qu’il chérit tant.
En 2009, il connut une jeune fille du quartier. K.S. qu’il épousa peu après.
Uni par un amour des plus sincères, le couple aurait pu vivre pendant longtemps dans une parfaite harmonie, si la maman de A.D. n’avait pas juré par tous les Dieux, de voir son fils séparé de son épouse qu’elle considérait comme une femme de "basse classe".
C’est pourquoi, la vieille femme, dès les premières semaines du mariage s’est attelée à rendre la vie infernale à sa belle fille.
Et chaque fois que celle-ci était excédée par les abus de la vieille femme, elle abandonnait la maison conjugale pour celle paternelle.
Et chaque fois, son mari revenait la chercher, lui promettant que sa vieille mère allait changer de comportement.
Mais, les choses se sont empirées de jour en jour et la belle mère arrivait même à battre sa belle fille.
La pauvre K.S., n’en pouvait plus, a craqué une fois encore en début du mois de juin dernier et abandonna la maison conjugale pour se "réfugier" chez ses parents.
Et encore une fois, l’homme décida d’aller à la recherche de son épouse.
Peine perdue, sa maman cette fois-ci a décidé de fermer pour toujours la porte à sa belle fille.
Toutes les interventions des voisins ont été vaines.
C’est pourquoi, le pauvre employé de l’EDM, de concert avec son épouse, a décidé de prendre comme médiateur "réconciliateur" un marabout de Hamdallaye, très célèbre dans une mosquée du quartier.
Celui-ci accepta la mission : celle de convaincre la belle mère d’accepter sa belle fille.
Pour cela, il demanda à AD agent EDM et sa femme, de patienter encore… pendant quelques semaines.
Coup de théâtre, le 25 septembre dernier, notre agent EDM a épousé une des filles du marabout "médiateur".
Ainsi, depuis le 1er octobre, K.S. qui attendait plutôt une réconciliation avec sa belle mère mise au courant de la nouvelle est restée sans connaissance pendant 3 jours.
La vie sauve, la pauvre K.S. toujours dans une attente désespérée, semble avoir perdu la tête. Car son mari, elle l’a perdu peut-être pour… toujours.