HARO sur les bars à Sikasso : Sit-in devant la mairie le week-end

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    A l’appel de l’Association pour le développement de la 3e région “Bolodiniogoman Ton”, plusieurs centaines de personnes vont manifester ce samedi 20 octobre. La population de Sikasso exige la fermeture des bars qui ne respectent pas la règlementation en vigueur.

    Après des lettres d’avertissement et surtout l’expiration d’un délai d’un an, l’Association pour le développement de la 3e région “Bolodiniogoman Ton” a décidé de passer à l’offensive. Même si elle n’a pas obtenu l’autorisation de marche, l’association a opté pour le sit-in.

    “Nous allons faire un sit-in le samedi prochain devant la mairie de la Commune urbaine de Sikasso”, confirme le président de l’Association pour le développement de la 3e région “Bolodiniogoman Ton”, Yaya Ouattara. Parce que depuis un an et six mois nous avons fait une revendication au maire, Kalfa Sanogo, relative à la fermeture des bars qui ne sont pas dans la légalité, mais sa réaction tarde, poursuit-il.

    “La loi a précisé les conditions d’ouverture de bars dans le péri-urbain. Beaucoup ne sont pas dans cette logique. Jour après jour, nous voyons des bars. Mais ces buvettes dérangent les voisins, contribuent à la dépravation des mœurs et sont un boulevard pour le banditisme pour nos enfants surtout”, affirme-t-il. Il faudra le respect de la loi en la matière, ajoute-t-il.

    “Elle est faite pour être obéie. Nous ne pouvons pas voir cette Loi fondamentale foulée au pied par des individus. Le maire est en train de jouer sur nos sentiments. Notre objectif était de battre le pavé pour se faire entendre, le maire a exprimé son regret de ne pas nous autoriser. Mais tout compte fait, nous allons faire ce sit-in. Lors du sit-in, nous allons demander au maire de faire le point des bars fermés et le processus en cours. Les mécanismes entrepris d’ailleurs pour achever”, précise-t-il.

    Bréhima Sogoba

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    3 COMMENTAIRES

    1. La ville de Sikasso est devenue la plaque tournante de la PROSTITUTION SOUS RÉGIONALE avec ce phénomène incontrôlés de bars florissants comme des boutiques de Koroboro. QUELLE HONTE POUR NOS AUTORITÉS COMMUNALES QUE CERTAINS QUALIFIENT D’HOMMES INTÈGRES. Oui, le tjapolo ou dolo est bien sikassois!!! Mais la prostitution au grand jour tranche à plusieurs points de vue avec nos valeurs et coutumes. Il est grand temps que les unes et les uns s’assument: politiques, autorités traditionnelles et religieuses et surtout les jeunes qui sont les plus exposés. SIKASSO DEVIENT LE DÉPÔT FINAL DE TOUTES LES POURRITURES VENANT DE DE PARTOUT!!!! MOBILISONS NOUS CONTRE CETTE FOIRE A LA PROSTITUTION.

    2. Mais que fait la Direction Régionale de l’OMATHO dont les agents vivent gracieusement et gaillardement de cette situation d’illégalité. Si non l’ouverture d’un tel établissement est conditionnée à la délivrance de l’agrément par l’OMATHO après autorisation de la mairie et une série d’enquêtes . En réalité le bar n’est qu’une apparence qui cache prostitution (mêmes des femmes mariées) drogue et toutes sortes de dépravations. En tout état de case ces pourritures sont de abreuvoirs et pour la mairie, l’OMATHO et les forces de l’ordre. Que Dieu sauve Sikasso dont les habitants n’ont que leurs yeux pour pleurer, cela au grand plaisir de dirigeants et agents publics véreux.

    3. KABAKO ! LE MONDE CHANGE DÈH. AU PAYS SENOUFO, MINIANKA , BWA VOUS VOULEZ FERMER DÔLÔSSO ?

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