Hamdallaye marché : Stationnement anarchique d’un véhicule de SAPEC

    1

    C’est arrivé le mercredi dernier à Hamdallaye. Un véhicule de livraison de la société SAPEC immatriculé AN-0574-MD a rendu impossible, sinon impraticable la route qui passe devant l’Immeuble Boubacar Kéïta et qui longe jusqu’au rond point de Fassambougou (à côté du marigot Diafarana) pendant au moins 4 heures d’horloge. Durant tout ce temps qu’a duré le déchargement, le chauffeur de ce véhicule est resté sourd muet devant les différentes protestations des gens l’appelant à l’ordre.
    Quand un agent du Groupement Mobile de Sécurité (GMS) de passage sur les lieux a voulu le rappeler à l’ordre en lui demandant poliment de bien stationner le véhicule, le chauffeur a réagi par un niet par ces termes : ” Notre société a payé des taxes au niveau des six mairies du District et notre véhicule est autorisé à stationner n’importe comment “. ” Même pour empêcher d’autres personnes de passer car le véhicule est sur la route, ” renchérit le policier avant de poursuivre son chemin.
    Ce stationnement anarchique a provoqué en 4 heures de temps (car après le déchargement, c’est fut une partie de causerie), trois accidents dont un grave. Plus grave, une ambulance est restée pendant au moins 2 minutes derrière ce véhicule en train de chercher un passage tellement la circulation était impraticable. Malheureusement aussi, ce jour, un incendie avait été signalé à Samè et les secouristes de la Protection civile ont eu du mal à se frayer un passage.
    D’après les témoignages, ce véhicule de SAPEC livrerait ses produits au moins une fois par semaine à une Quincaillerie située dans cette zone et à chaque fois, c’est le même scénario.
    Aujourd’hui, il est temps que les autorités prennent toutes leurs responsabilités face à ce genre de comportement qui ne fait qu’encourager le désordre sur la voie publique, provoquant aussi des accidents dont on va situer la responsabilité ailleurs alors que la vraie cause est le stationnement anarchique de ce véhicule.
    Y. SANGARE

    Commentaires via Facebook :

    1 commentaire

    Comments are closed.