Le 12 août 2011, sans préavis et avec un mois et quinze jours de salaire non payé dix personnes travaillant à Graphique Industrie, section cahier, ont reçu chacune une notification de licenciement pour motif économique. Se sentant lésés par leur employeur, les dix ouvriers, après moult tractations dans l’administration et dans la société, ont fini par saisir la justice dans le but d’obtenir réparation.
C’est après des années de travail, entre 2 et 6 ans, que les dix employés de Graphique industrie dont le président directeur général est Aliou Tomota, ont été remerciés sans préavis ni paiement de leurs droits.
Il s’agit de Mamady Traoré, Aboubacar Kounta, Adama Guèye, Ousmane Diallo, Yacouba Kéita, Mahamadou Coulibaly, Abdoulaye Sissoko, Nouhoum Samaké, Boukary Coulibaly et Abdoulaye Kanté.
L’affaire remonte au 21 juillet 2011, quand la direction générale de la société adresse une demande d’avis de licenciement pour motif économique à la direction régionale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. “En application des dispositions des articles L 40 et L 46 et suivants du Code du Travail, nous sommes au regret de porter à votre connaissance notre décision de procéder à une diminution des effectifs de certains services de notre société pour motif économique“, ceci ressort la lettre mise à notre disposition par le directeur des ressources humaines de Graphique Industrie, Bassalikou Sanogo. La direction régionale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle a répondu à la requête de Graphique Industrie, le 15 août 2011, en indiquant “que de l’enquête réglementaire menée par mes services pour la circonstance en présence de vos représentants, les sieurs Sanogo Bassalikou, responsable DRH et Séréme Daouda, assistant DRH et les délégués du personnel… il ressort que les activités de votre société ont considérablement baissé. Que de ce fait certaines équipes de travail sont arrêtées et le salaire du personnel accuse du retard. Ainsi les représentants du personnel n’ont-ils fait pas d’opposition à la mesure envisagée. En conséquence, j’émets un avis favorable pour leur licenciement à votre demande assortie du règlement de leurs droits respectifs etc“. Après avoir reçu cette notification, les dix salariés ont donc demandé à la société de leurs payer leurs droits afin qu’ils se séparent en bons termes. Malheureusement, ce ne sera pas le cas d’après l’un d’eux qui est venu nous voir au siège de l’Indépendant. La société leur doit environ 1 mois et 15 jours de salaire chacun sans compter les indemnités.
Les salariés qui ne bénéficiaient pas d’ailleurs de contrat de travail, ont approché la direction régionale du travail qui n’a donné aucune suite à leur doléance. Ensuite, ce fut au tribunal de la commune III de rejeter leur plainte. Et, finalement avec l’appui du Cabinet JCS Conseil, et comme interlocuteur Me Diarra, la Cour d’Appel reste leur dernier recours pour avoir gain de cause.
Moulaye HAIDARA
tomota entrain d utliser les pauvre comme un industruit, pour s enrichire
La cupidité ne tue pas au Mali. Tomota est est une sangsus, il n’a aucun respect envers la pesronne humaine. Tous les employés se pleignent de lui, car c’est un traitre. Il fini toujours par trahir ceux qui l’ont aidé.Mais comme il est soutenu par le big boss, pas de crainte. Mais le jour où la malédiction divine viendra pour le frapper, ni aucun marabout ou soma ne pourrait le sauver. Il va couler comme un chateau de cartes. Au lieu de s’occuper de ses travailleurs, il se met à construire des chateaux avec lac artificiel, cuisine italienne. On doit éliminer des gens comme ça de République. Pareil pour Bittar.
SON ALTESSE SERENISSIME TOMOTA Ier est un DIEU au Mali! Ne le saviez vous pas? Si non, expliquez nous comment tout l’état malien, selon leur dire, n’arrive pas à faire exécuter même des décisions de justice à l’encontre de ce prince?
Le droit, il s’en fout comme de sa première chemise! Sinon il n’allait pas mettre impunement à genou une entreprise comme huicoma qui employait jusqu’à 800 salariés et qui se retrouve aujourdh’ui avec juste une trentaine. Et cela malgré les cahiers de charges de la privatisation calamiteuse de cette entreprise dont les contours restent à présent flou, toutefois avec l’evidence de magouilles inimaginables.
Vous avez tous vu l’interpellation devant l’assemblée faite au ministre en charge des entreprises en rapport avec Huicoma!Que s’est il passé? Rien, Nada! Il n’ya pas longtemps, le ministre a contraint EDM d’assurer le ravitaillement en electricté d’une usine au moins pour ne pas dire le tout en prevision des accords passés avec la CMDT pour la fourniture en graines de coton (entre 30 et 60milles tonnes, commande ç valider courant février si je ne m’abuse)! Montrez moi une seule usine qui tourne aujourd’hui!
Le prince se fout des maliens et des plus hautes autorités de ce pays!
Alors pas d’indignation gratuite et feinte devant de telle situation qui n’est un des derniers souci de son Altesse dans un pays à ses pieds!
Y a-t-il un avocat qui peut se constituer défenseur pour des pauvres licenciés sans recours? Les gens ne connaissent pas leur droit. On est dans un état de droit, Tomota ne peut pas continuer à agir comme ça impunément. J’en veux à nos jeunes avocats qui ne veulent pas venir en aide à leurs frères en détresse, dans tout ça l’État aune grande part de responsabilité. Il faut que quelqu’un le ton pour cela cesse pour toujours parce que beaucoup de maliens sont licenciés de la sorte sans droits.
Monsieur TOMOTA met tes pauvres frères dans leur droit. Une somme dérisoire pour vous que vous pouvez donner à une personne sans vous rendre compte.
Mes frères je comprends votre tristesse, mais ne perdez pas votre énergie au tribunal cherchez plutôt un autre boulot. Le cas des travailleurs de l’HUICOMA encours avec la personne est un exemple.
Mon frère a été victime de même sort de licenciement abusif e Graphique industrie est connue pour ça au vu et su des autorités de l’inspection du travail. Dans nos pays nous avons du chemin à faire pour ce qui est du respect du droit du travail. Merci
INDEPENDANT doit revoir son personnel le sieur haidara as t’il consulter le code du travail avant d’ecrire où as t’il un penchant pour une partie. et il peut etre poursuivu pour fausse declaration en disant que le tribunal as classé l’affaire.alors M. Haidara selon le code s’il n’y a pas d’ecrit entre les parties, c’est un CDI (contrat a durée indeterminée) qui s’applique. allez savoir
on aurait tout vue au mali…
ce licenciment est très douteux si l’on se refère à votre article. D’abord comment une grande structure comme graphic peut employé des gens pendant des années sans contrat de travail. si c’est le cas ce n’est pas normal.
Ensuite leur licenciement pour motif economique ne tient pas : graphic industrie a depuis année beneficier des marchés publics sans aucune concurence et avec des manières qui laisse souvent à desirer.
Dans tous les cas ils doivent payer les droits des employés licenciés ” nul n’est au dessus de la loi et tout travail merite salaire'”. 👿 👿 👿
As tu suivi ce qui s’est passé à Huicoma? Combien de malien travaille aujourdh’ui dans des entreprises hors de tout soupçon pour des pratiques basses, sans contrat de travail? On est pas en france et même que labas, il ya du travail au Noir. et tu le sais!
Alors ne fais pas l’étonné!
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