Gounkoto Mining Service : Le spectre d’une tension sociale hante les travailleurs de la mine de Sadiola

    4

    Rien ne va plus entre les travailleurs de la mine d’or de Sadiola dans la région de Kayes et la direction de la société qui exploite ce gisement en l’occurrence Gounkoto Mining Service. Rappelons que celle-ci est une filiale du groupe Bouygues-Construction, leader mondial dans le domaine du bâtiment, des travaux publics, des énergies et des services. Les travailleurs dénoncent notamment la détérioration des conditions de travail au niveau de la mine qui seraient devenues insupportables.

     

    Pourtant, tout n’était pas si mal il y a quelques années. En effet, après les violents mouvements sociaux qui ont secoué la mine en 2005, un mécanisme de prévention des conflits a été créé afin d’éviter toute résurgence de nouvelles tensions. C’est ainsi qu’un dispositif de dialogue permanent a été mis en place entre les travailleurs et la direction de la société. Depuis lors, aucun problème n’avait été signalé jusqu’en 2012 année où un changement a été opéré au niveau de la direction de la société. Pour les travailleurs, c’est à cette période que leurs déboires ont commencé. Ils précisent que certains acquis sociaux qu’ils ont réussi à arracher à l’ancienne direction ont été remis en cause.

     

     

    Même le cadre permanent de concertation créé pour atténuer les tensions sociales a cessé de fonctionner du fait de la nouvelle équipe dirigeante qui refuse toute négociation. Une situation qui a poussé le principal négociateur en l’occurrence l’ancien Directeur des Ressources humaines, Bala Mourrou Diarra à présenter sa démission. D’après lui, c’est en raison d’une atmosphère de travail délétère qu’il a jeté l’éponge.

     

     

    Selon le secrétaire général de la section syndicale de la CSTM, Ouoyo Doumbia qui travaille au niveau de la mine, la société a enregistré depuis quelque temps plus de 150 cas de démission. Il souligne que le dernier cas d’abus en date, est le licenciement qu’il qualifie d’ ” abusif ” de Madame Sanofo Barakissa. Pourtant, celle-ci est membre du comité syndical donc son licenciement ne peut avoir lieu sans l’autorisation de l’inspection du travail du ressort. Les travailleurs soutiennent que la société n’a même pas daigné demander cette autorisation. Outre ce fait, ils dénoncent également l’absence de prise en charge médicale pour les travailleurs et leurs familles, le problème de logement ainsi que l’insuffisance des salaires.

                    Maciré DIOP

     

    Commentaires via Facebook :

    4 COMMENTAIRES

    1. GMS, est la société qui s’occupe de l’extraction du minerai pour le compte de RANDGOLD sur la mine de GOUNKOTO à 38 km de la mine de LOULO. cette mine se trouve entre 20 et 25 KM de kenieba. Voila la précision qui manquait dans votre article. Pour le reste, tout est véridicité. Un DAF, un chef matériel (qui se permet même dès fois de prendre les travailleurs par le col, jeté des cailloux, insulte j’en passe) raciste accompagné d’un nouveau RRH qui se croit au dessus de tous les lois. De façon cavalière il fait ce qu’il veut et comme il a l’habitude de le dire,: si je te capte dans mon collimateur, il me faut un mois juste pour te faire rentrer à la maison. Vous comprendrez alors le cas de Mlle sanofo Barakissa…Il lui faut vraiment un soutient, car faire face a des gens comme Fadiala DEMBELE, il faut s’attendre a tous les coups bas de sa part,,,,

    2. Hey nos journalistes aller à la source avant de publier vos articles. Sache que Gounkoto Mining Service et Sadiola sont deux lieu différent et les nom énuméré ici n’existe pas à Sadiola. La mine de sadiola s’appelle SEMOS alors l’autre s’est Goungoto Mining Service. quel rapport y a t-il entre les deux?

      • Mr jeriko,vraiment tu as tout dit.Gounkoto SA et SEMOS sont differents.Il y a une distance de 100km de plus entre ces de mines.Aller a la source d’infos avant de raconté n importe quoi pour revolté le people.

    Comments are closed.