Une vieille affaire de famille serait à l’origine de l’assassinat, dans la journée du 20 août dernier, du jeune Nouhoum Gana du village de Gomossagou, par un groupe de cinq personnes. En attendant un procès des plus dignes du nom, les présumés coupables du meurtre sont actuellement aux arrêts à la Maison d’arrêt de Bankass, même si la famille de la victime redoute un procès bâclé d’avance.
Les faits
Cette affaire qui défraie la chronique dans le Séno est pour le moins funeste ; Funeste encore est le destin du jeune Nouhoum Gana qui a croisé la mort au carrefour de son village sur la route qui mène au chef-lieu de la commune rurale de Lessagou. Cette après-midi du lundi 20 août, le premier après la fête de ramadan et qui consacre le début d’une semaine festive au pays dogon, Nouhoum qui avait derrière sa moto son cousin Sidiki Karembé, ne se doutait de rien. Il venait de « souhaiter bonne fête de ramadan à leur tante Kadidia Karembé ».
Mais à cheval entre son village de Gomossagou et Lessagou, il a fallu que le jeune conducteur ralentisse le moteur : un charretier occupait l’essentiel de la piste (rurale), bordée de lisière de millet. Ce qu’il n’aurait pas dû faire : un groupe de jeunes tapis dans la touffe herbacée en surgit et lui assène un coup de matraque sur la tête, il perdit connaissance et raide, étalé. Mais ils ne vont pas s’arrêter à ce coup, ils vont l’achever.
L’autre, le cousin, qui n’a rien à avoir avec cette histoire d’honneur à la Corneille, Sidiki Karembé, il n’en sortira pas indemne. Il lui sera assommé et laissé pour mort, survivra à son agression grâce aux soins reçus au Csréf de Bankass.
Qui a intérêt à étouffer l’affaire ?
Dans cette partie du pays dogon où les histoires de Preux Chevaliers comptent encore des admirateurs, ôter la vie à quelqu’un au nom de la dignité familiale passe comme un acte de bravoure. Mieux, les personnes qui s’en rendent coupables trouvent de nombreuses admiratrices. Mais, bien que les assassins de Nouhoum Gana ne semblent pas regretter leur forfait, des informations circulent dans la contrée et qui font mourir Nouhoum Gana des suites d’un accident de la circulation. De thèses soutenues même par des hommes politiques qui entendent étouffer l’affaire avant que la justice ne statue là-dessus. Toute chose qui révolte la famille du défunt et surtout le père, qui jure à qui veut l’entendre sa foi en l’indépendance de la justice malienne. Alors qui à intérêt à ce que cette affaire soit classée ? Nous y reviendrons.
Amadou Salif Guindo
je suis un parent du defunt,sachez ke l’affaire è loin d’être classée moi aussi je me vengerai en ôtant aussi une ou deux vies à mon retour à Gomossagou
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