Un malien de l’extérieur est venu abandonner sa copine enceinte de 8 mois à la gare routière de Sogoniko. Surprenant peut-être. Il s’agit d’une réalité. A.N.J est une étudiante centrafricaine inscrite à l’université d’Abidjan, filière gestion commerciale. Elle fit la connaissance de I.S, un commerçant malien originaire de la région de Ségou, installé à Abidjan depuis des années. Leur vie amoureuse sera couronnée par une grossesse.rn
Dès les premières semaines de la grossesse, I.S suggéra à sa copine d’avorter, mais elle refusa.
Vu la détermination de son copain, I.S, elle le menaça d’aller porter plainte contre lui à la police et en même temps informer les autorités consulaires du Mali à Abidjan.
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Pris de peur par la mise en garde sévère de sa copine, I.S renoncera à ’idée d’avortement.Entre temps, il élabore un autre plan, celui de convaincre sa copine à venir accoucher au Mali, auprès de ses parents dans la région de Ségou. A quelques semaines de l’accouchement, les deux font les valises pour Ségou en faisant escale à Bamako, à la gare de Sogoniko. Un dimanche 20 mai, ils débarquèrent à Bamako sous un soleil écrasant.
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Une fois descendu à la gare de Sogoniko avec sa compagne enceinte, I.S disparait de la vue de la jeune fille.
Durant des heures, cette dernière a traîné dans la gare et ses alentours à la recherche du père de son futur bébé. Aidés par des gens, elle tenta de joindre le siège de CAFO. Ne sachant pas où est passé le père de l’enfant qu’elle porte, A.N. J trouvera refuge dans une famille à Hamdallaye ACI 2000. La diatiguiya n’est pas un vain mot au Mali. Jeune fille, ce sujet n’est-il pas une réflexion pour vous ?
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Adama DIARRA
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