Fusillade entre clans rivaux de l’AEEM à la FSEG : Bilan deux blessés

    22
    FSEG
    FSEG

    La Faculté des sciences économiques et de gestion (Fseg) a vécu une véritable vendetta  lundi dernier. Un groupuscule d’étudiants se réclamant de la tendance  Barry a tenu  une assemblée générale suivie de violence avec usage d’armes blanches et d’armes à feu avec  au bout du compte deux blessés. Ces échauffourées n’ont rien à voir  avec le renvoi  des 3 000 étudiants  de la faculté de droit.

     

     

    La colline du savoir a vécu le  pire des cauchemars lundi dernier. Tout commence aux environs de 9h, quand un groupuscule d’étudiants à la solde de Barry qui revendique le poste de secrétaire général vient semer la zizanie en dénonçant le bureau présidé par Lassine Guindo dit Rougeot. Les frondeurs soutiennent que ce dernier est devenu secrétaire général du comité Aeem de la faculté sans passer par les urnes. Selon Amadou Maiga, étudiant à la Fseg et ancien secrétaire général adjoint à l’information  du bureau sortant,    la popularité du secrétaire général ne fait l’ombre d’aucun doute. C’est à la suite d’un deal, poursuit-il, qu’il a renoncé au poste même de secrétaire général du bureau de coordination. Mieux, à son avis,  le gouvernement est même intervenu pour que Camara dit Cobra puisse être le secrétaire général du bureau de coordination. En échange, Lassine Guindo a été placé à la tête  du comité Aeem de la faculté de gestion et s’est vu attribuer le poste de vice secrétaire général dans le bureau  de coordination  présidé  par  Cobra. Après l’assemblée générale, les partisans de Barry voulurent empêcher  le secrétaire général Rougeot de rejoindre le bureau du doyen  Papa Kanté. Les partisans de ce dernier forcèrent le passage. Aussitôt Demba, un partisan de Barry dégaine son pistolet artisanal et tire en l’air, ensuite à bout portant sur ses camarades Abou Dramé et Barry par erreur. Car ce ne sont pas eux qui étaient visés. Le premier est grièvement blessé, le second a eu le bras légèrement touché. Les agents de la protection civile, toute sirène hurlante, se sont rendus sur place pour évacuer les blessés. Selon des témoignages recueillis sur place c’est la police qui a accusé du retard avant de venir sur les lieux. Et on ignore encore pourquoi. Cette altercation intervient au moment où la faculté se prépare à entamer la nouvelle   année académique. Ces affrontements, si besoin en était, viennent rappeler aux autorités que nos facultés, au lieu d’être des centres d’apprentissage, se transforment de plus en plus en une jungle ou  règne  la loi du Talion. Il est temps que les pouvoirs publics prennent le taureau par les cornes avant que d’autres actes plus graves  n’endeuillent  des familles. Wait and see.

    Badou S. KOBA   

     

    Commentaires via Facebook :

    22 COMMENTAIRES

    1. Je crois que c’est une génération qui ne connait pas IBK. Ces jeunes n’ont qu’à demander aux gens du COPPO. La récréation va bientôt prendre fin. Des NULLARDS au lieu d’étudier se tirent dessus. on enferme ce ganster pour 6 mois et les autres vont se calmer.

    2. Que l’on arrête avec le syndicalisme à l’école. Pardon, il n’y a même pas d’école au Mali. L’incivisme et la corruption sont passés par là!!!Oh pauvre de Mali…

    3. le fais ce son passe depuis lundi et c’est le vendredi que notre journalo nous apporte les connerie des bandit étudient 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 il dois être dissoudre 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳

    4. Tant que l’éducation au Mali serait gratuite nous n’allons jamais guérir de ce cancer qui est l’AEEM. Nos enfants, nos frères et sœurs ne font pas le poids avec les cadres des pays de la sous-région. L’Etat doit privatiser les universités en subventionnant les plus méritant. Les enseignant vendent les notes et les étudiants sont incompétent que deviendras mon pays dans l’avenir?????????? désolation et larmes

    5. Chers jeunes frères de l’AEEM:souvenez-vous toujours de cette vérité d’IBK (alors premier ministre d’AOK).”Si vous refusez d’étudier, nos enfants aussi viendront vous diriger à leur tour”.Les AG aussi vont dans le même sens: vous empêcher d’étudier afin que toutes les places reviennent à ceux qui sont aux études actuellement à l’extérieur. 😉

    6. On doit dissoudre l’AEEM c’est tout soient ils sont venus pour étudier soient ils sont venus pour des postes et s’entretuer.L’AEEM est un danger pour ce pays

    7. je suis extrêmement déçu de ces élèves et étudiants du Mali et dire que ce sont là les futurs cadres du pays.Que DIEU sauve le
      Mali!

    8. Y a t-il un Etat au Mali? S’il existe il doit arrêter cette ignominie en mettant fin à l’AEEM.

    9. Après les études, quels types de travailleurs deviendront ces étudiants maliens actuels ?
      A notre temps, les élèves et étudiants méritants et sérieux dans le comportement aussi bien que dans le rendement scolaire ou académique devenaient des Secrétaires généraux ou simplement des responsables de classes (j’en fus un au fondamental ainsi qu’au secondaire). C’est le contraire de nos jours. Les vauriens, paresseux, vagabonds, bandits ou je ne sais quoi d’autres sont hélas élus Secrétaires généraux ou responsables de classes. Nous allons dans quelle direction dans le Mali d’aujourd’hui ? La valeur du malien actuel étant de plus en plus appréciée seulement par le diplôme, le niveau d’instruction et non le NIVEAU D’ÉDUCATION. Hélas, nous avons de nos jours au Mali beaucoup de personnes instruites mais moins de citoyens cultivés et éduqués. UN INTELLECTUEL C’EST LA T E T E ET NON LES MUSCLES.

    10. Il faut donner une bonne leçon au tireur du coup de feu! Même aux usa ou le port d’armes est autorisé, ils ne badinnent pas avec des tires en milieu scolaire

      • Bien dit frere, ceux sont eux mêmes la sources leurs maux. Une action et sanction fortes de la part du gouvernement est de mise et même dissoudre l’aeem jusqu’a nouvel ordre. Nos dirigeants doivent porter leur culotte consernant ce fleau.

    11. Cobra, Sniper, Rambo, etc.
      Des noms fantaisistes… Et çà s’appelle étudiant.

      Allez, IBK, prend tes responsabilités et dissous cet AEEM qui n’est qu’un réseau terroriste, ni plus ni moins.

    12. Education et armes à feu ne font pas bon ménage.
      Nos écoles ne doivent pas du tout être des lieux ou on peut faire rentrer des armes. C’est le débat d’idées qui doit prévaloir et non la parole des armes. Ces mauvais comportements peuvent même jouer sur la qualité de nos futurs cadres. Il faut promouvoir la culture de l’excellence et non la loi des armes dans nos écoles.

    Comments are closed.