L’or, dit-on, est maudit. Ce n’est pas Djénébou Diabaté, précédemment arrêtée pour vol de chéquier, imitation de signature et autres, qui le démentira. Elle avait auparavant volé 35 grammes d’or d’une valeur de 280.000 F CFA à sa propre tante à Ségou. Cette autre affaire a été découverte et élucidée de la manière la plus inattendue.
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La collaboration entre media et force de l’ordre a une fois de plus fait ses preuves. C’est après notre parution du jeudi dernier relatant les péripéties de l’affaire de la « Voleuse de Chéquier, de la Fourmi et de la BDM s.a » que la victime, depuis Ségou a pris connaissance des faits et a pu identifier formellement Djénébou Diabaté. Elle fut également informée par ses proches à Bamako qui suivent de très près la revue de la presse sur les radios de proximité. La victime ne s’embarrassa pas par mille questions. Elle prit le premier car pour Bamako le lendemain Vendredi et se dirigea droit au Commissariat de police du 3ème Arrondissement. Pas de doute. C’est bien Djénébou qui se trouve en ce moment face d’elle. Cette dernière ne nia pas reconnaître sa tante à laquelle elle a rendu visite il y a trois semaines avant de revenir exécuter son coup du chéquier à Bamako. La tante ne voulait qu’une chose : son or de 35 grammes d’une valeur de 280.000 F CFA. Elle était prête à se passer d’une plainte si la voleuse acceptait lui remettre son bien. Elle nia dans un premier temps.
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Mais face à la pression exercée sur l’Inspecteur Principal Papa Mambi Keïta, elle craqua et avoua. Elle a vendu l’or à un bijoutier à Ségou répondant au nom de Adama Sanogo, naturellement, en deçà de sa valeur réelle. Séance tenante, le Commissariat du 3ème Arrondissement prit contact avec son homologue de Ségou. Un échange d’informations entre les deux structures permit de localiser et d’appréhender le receleur qui reconnut les faits. Malheureusement, pour la victime, le bijoutier avait déjà fondu le métal en question pour en faire autres usages et a vendu, à son tour, le produit fini. A défaut de rentrer dans son dû, la victime sera évidemment remboursée en espèces.
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Quant à la voleuse Djénébou Diabaté, l’on se demande désormais si la police ne fera pas d’autres découvertes compromettantes s’il est vrai qu’il n’y a jamais deux sans trois. L’or, disent nos traditionalistes, est un métal maudit et sa malédiction frappe toute personne qui le vole. Chapeau en tout cas, pour les commissariats de police de Ségou et du 3ème Arrondissement du District.
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BS DIARRA
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