Frappé par le coup de désespoir : Yaya Coulibaly échoue dans sa tentative de suicide !

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    Une scène spectaculaire. Le mercredi 2 janvier aux environs de 19 heures au quartier Hippodrome de Bamako, du haut d’un poteau électrique de haute tension de l’Energie du Mali (EDM), un jeune est aperçu.  Yaya Coulibaly, manœuvre de son état, âgé de  36 ans, déçu de la vie, voulait mettre en œuvre son projet de suicide. Fort heureusement, il n’arrivera pas à ses fins grâce à une prompte intervention des forces de l’ordre, qui l’on dissuadé de ce projet macabre pour ensuite le conduire au 3ème arrondissement.

    Malgré les circonstances tragiques de la vie, il ne faut aucunement songer à se donner la mort. Toutes les religions sont contre cela et nous enseignent les conséquences fâcheuses le jour du jugement dernier. Cet enseignement, n’a apparemment servi à rien pour Yaya Coulibaly. Lequel, n’eut été la prompte intervention des forces de l’ordre allait simplement s’ôter la vie de façon tragique et spectaculaire.

    Ce  mercredi 2 janvier, quand la nuit commença à tomber, Yaya Coulibaly, du retour de son travail de manœuvre était sur le point de se rendre à son domicile à Baco-Djicoroni. Arrivé au niveau du siège du parti ADP-Mali, il fut tenté par le diable pour mettre fin à sa vie. Un projet qu’il nourrissait depuis longtemps, car mécontent de sa situation financière et de son âge qui avance.

    Avant de passer à l’acte, le‘’ faux bon musulman’’ Coulibaly décide de se confier à Dieu à travers les 3 rakats de la prière de crépuscule et les 4 rakats de ‘’Sahafo’’.  Sur le chemin de son projet atroce, il décide d’étancher d’abord  sa soif (pour une dernière fois) en s’achetant une boisson bien fraiche dans une boutique proche.

    Comme un ‘’margouillat’’ le manœuvre déjouant pratiquement toutes les attentions grimpe un  poteau  de haute tension. C’est arrivé au sommet qu’il a été aperçu par le public et les forces de l’ordre sur place. Du coup, des agents de l’EDM alertés, ont immédiatement mis le secteur en ‘’black-out’’ (hors tension) pendant plusieurs heures.

    Commença alors une longue séance de supplication et de négociations avec l’éventuel suicidaire. Cela plus de 5heures durant, soit de 19heures à 23heures. Finalement face à la détermination de la foule et les stratégies des agents de la protection civile, le jeune Coulibaly redécouvre la beauté de la vie et décide de redescendre sur terre.

    Echappé au suicide, il échappe aussi à la colère publique !

    En effet, le comportement de Yaya n’a pas du tout été du goût de la population. Surtout que celle-ci, bien avant l’arrivée des policiers lui a supplié par tous les propos courtois et réligieux. En effet, à sa descente du poteau, la population a voulu donner une très bonne correction au jeune trentenaire.

    Mais professionnel, qu’il est, le capitaine Traoré du Commissariat de Police du 3ème arrondissement, en charge de coordonner l’opération s’est interposé avec ses hommes. Cela, dans le strict respect des exigences de sa mission.

    C’est d’ailleurs ce sens de professionnalisme, qui a amené ces limiers à ouvrir un dossier sur Yaya Coulibaly pour tentative de suicide. Cela au regard du fait que le suicide est une infraction dans le code pénal du 22 février 2002 dans son article 222. C’est pourquoi le Capitaine Traoré, après avoir passé aux interrogatoires Yaya Coulibaly, lui a délivré un mandat de dépôt, pas pour se donner la mort, mais séjourner à  la Maison d’arrêt de Bamako, en attendant de passer devant le juge. Une méthode plus douce que la mort par électrochoc en pleine rue.

    Par Mariam SISSOKO      

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