C’est un “oubli” qui aurait pu lui coûter cher. Un employé de l’Urssaf a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel de Nanterre après avoir montré son sexe à une collègue de travail, a rapporté Le Parisien samedi.
L’affaire remonte au 7 juin, dans les locaux de l’Urssaf de Nanterre. Jean-Luc, 50 ans, demande à sa collègue des conseils sur un dossier. Dans sa déposition de police, celle-ci raconte qu’en arrivant dans son bureau, il était assis avec l’entrejambe découvert. Une scène qui a choqué la jeune femme, qui se précipite en larmes chez sa supérieure pour lui raconter les faits. Jean-Luc, lui, est alors licencié sur le champ.
Un caleçon brandi en pleine audience
En jean et veste de costume lors de l’audience, l’intéressé, qui a désormais retrouvé un emploi dans un autre service, n’a pas reconnu les faits. En présence de sa compagne, de son fils et de sa sœur il a assuré que c’était “un accident”. Avant d’expliquer, comme le relate Le Parisien : “Je ressentais une pression sanguine à la tête, et j’ai bu beaucoup d’eau. Je suis donc allé très souvent aux toilettes. Vers midi, ma collègue est venue pour aller déjeuner. J’ai alors réalisé que quelque chose n’allait pas au niveau de ma braguette”.
“Mais elle n’a pas rêvé ! Elle n’a pas vu un sexe en lévitation quand même !”, est alors intervenue la présidente. Pas de réponse directe de Jean-Luc, qui évoqua un éventuel “oubli”. Jugé pour exhibition sexuelle, il a finalement été relaxé, alors que la victime ne s’était pas constituée partie civile.
Lors de l’audience, jeudi, l’avocat de la défense a tout fait pour obtenir cette relaxe. Quitte à brandir un caleçon devant la présidente du tribunal correctionnel de Nanterre pour prouver que son client pouvait tout à fait laisser sortir son sexe “par accident”. “Je vous assure, il a été lavé au préalable”, a-t-il précisé. Une remarque qui l’a laissée de marbre.
source: Webnews