Fouretout : Sortie musclée du PM Cheick Modibo

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    S’adressant aux soldats de la 2ème région militaire du Mali, le Pm Cheick Modibo Diarra n’a pas mâché ses mots en affirmant : “J’ai dit que je ne suis pas pour la guerre, car c’est la guerre qui fait d’un enfant un orphelin, c’est la guerre qui fait d’une femme une veuve. Mais, quand on aime son pays, il faut le libérer même s’il le faut par la guerre, une guerre qui mettra fin à la guerre pour toujours.

    Une guerre qui  ouvrira la porte à la paix et à la sécurité, parce que sans paix il ne peut pas y avoir de sécurité et sans sécurité il n’y aura pas de prospérité pour cette nation”.

    Il a ajouté que son ambition pour cette armée est claire : ”il s’agit de mettre en place un système où cette nation montrera tous les jours sa reconnaissance vis-à-vis de ses enfants qui la défendent. Il s’agit de vous de mettre dans des conditions, dans des bâtiments dignes de votre rang.

    Il s’agit de bâtir une armée robuste, moderne, efficiente et efficace, une armée qui fait peur et par conséquent une armée qui nous apporte la paix”. Il a poursuivi : “Et si Dieu nous donne le temps et la force de libérer ce pays, je vous promets que mon gouvernement n’épargnera aucun effort pour créer une telle armée, afin que ce que nous vivons, aujourd’hui ne se répète plus jamais”, a conclu Dr Cheick Modibo Diarra.

    Son intervention, bien musclée, a été appréciée par ses compatriotes qui voient en lui un dirigeant déterminé à restaurer  l’intégrité territoriale du Mali dans un avenir immédiat.

     

    La CEDEAO pour constater la situation interne du Mali

    Le Représentant de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) au Mali, Chaka Aboudou Touré a entamé, la semaine dernière, une série de rencontres en vue de faire l’état des lieux du fonctionnement des institutions de la République à la veille de la tenue de “la réunion inaugurale du groupe de suivi et de soutien au Mali” qui se tient cette semaine.

    De l’avis de Touré, cette rencontre réunit  tous les partenaires de la coopération bilatérale et multilatérale du Mali pour envisager l’aide à apporter au peuple malien en vue du redressement de sa démocratie et le rétablissement de son intégrité territoriale. Il a été aussi reçu par les Présidents des différentes institutions de la République.

    Toutes choses qui  lui ont permis de comprendre que la priorité du Mali reste le recouvrement de l’intégrité territoriale du pays.

     

    place de la république

    Tapo aura-t-il le perchoir ?

    Les dépités Kassoum Tapo et Yaya Sangaré commencent à s’activer dans les coulisses de l’Assemblée nationale pour obtenir le feu vert des élus de la nation sur l’occupation du perchoir resté vacant depuis l’investiture de Dioncounda Traoré comme Président par intérim du Mali.

    Le parti de la Ruche cherche à conserver ce poste par tous les moyens. Jusqu’ici Maître Tapo cherchait à s’imposer comme seul candidat de l’ADEMA, mais, des informations concordantes laissent entrevoir que le dépité de Wassoulou, Yaya Sangaré est aussi partant pour le même fauteuil. Ce qui veut dire que la ruche aura des ménages à faire pour obtenir un candidat consensuel pour le perchoir. Wait and see.

     

    Pourtant Younoussi Touré est bien intéressé

     

    Des informations précises font état de la volonté de l’URD, deuxième force politique de présenter Younoussi Touré comme candidat à la présidence de l’Assemblée nationale du Mali. Jusqu’ici, il occupe le poste de 1er Vice-président et assure l’intérim depuis le départ de Dioncounda Traoré. C’est fort de ses prérogatives qu’il a reçu, la semaine passée, le représentant de la CEDEAO à l’hémicycle.

    C’est un Younoussi qui est apparu au grand jour comme pour dire qu’il ne laissera pas l’occasion lui échapper cette fois-ci pour se faire porter au perchoir.

    Des dépités hostiles à l’élection d’un nouveau prési à la tête de l’AN

    Parmi les élus de nation, certains ne cachent pas leur hostilité pour l’élection d’un nouveau prési de à la tête de l’hémicycle. Ce dernier ne disposera que d’un petit mandat d’un an. Ces dépités ne voient l’intérêt de choisir un autre patron en dehors de Younoussi  Touré qui assume bien son rôle de chef d’équipe à la Place de la République.

     

    compétition pour le perchoir

    Sandy Haïdara croit à sa chance

    Le dépité de Tombouctou, après sa brillante prestation sur la crise du nord en Europe, dans le cadre de la diplomatie parlementaire, se prépare à déposer sa candidature pour le fauteuil de Président de l’Assemblée nationale du Mali. Il croit en sa chance après avoir abattu d’énormes travaux parlementaires au cours des cinq dernières années. Il n’attend que le feu vert de la Cour Constitutionnelle, qui doit statuer sur la vacance du poste de Président l’Assemblée nationale, pour lancer  officiellement sa campagne auprès des élus de l’hémicycle. Ces derniers bénéficieront bientôt d’une prorogation de mandat d’un an pour assurer la transition démocratique. En attendant, l’intéressé affirme que sa candidature n’est dirigée contre personne et qu’il s’agit pour lui de sauver rapidement notre pays en mettant à la tête de l’Assemblée nationale quelqu’un qui a la compétence et les relations qu’il faut pour aider le Mali à retrouver son intégrité territoriale. “Je pense avec humilité et sincérité que je suis l’homme de la situation. Je confirme donc que je suis candidat ” a-t-il affirmé dans les colonnes de notre confrère ”22 septembre” du lundi 04 juin.

    Le fils du premier président de l’Assemblée nationale du Mali indépendant, Mahamane Alassane Haïdara (paix à son âme) lorgne avec conviction le perchoir. A raison, soutient le groupe parlementaire ACM qui se prépare (son honorable épouse Aïchata Cissé Haïdara en tête) à déposer la candidature de l’honorable Sandy. Le couple parlementaire Haïdara est véritablement prêt à ne pas se laisser conter.

     

    crise du nord

    L’armée accélère ses préparatifs pour la reconquête

    Le Ministre de la Défense, le Colonel  Yamoussa Camara a visité les check-points de l’armée malienne dans la région de Mopti. Il a fait le constat des préparatifs en cours pour la reconquête des localités du nord tombées entre les mains des groupes rebelles.

    Il s’est rendu compte que le moral des troupes est intact et que l’armée n’attend que le feu vert des autorités politiques pour accomplir son devoir régalien.

    Ces check-points visent à empêcher l’infiltration des troupes rebelles par des opérations de police dans la région de Mopti. Toutes choses qui constituent un prélude à une prochaine contre-offensive des bidasses contre les positions du trio MNLA- Ançar Dine- AQMI.

    En attendant, des informations précises ont fait état d’un accrochage, la semaine dernière, entre une unité de l’armée malienne et des éléments rebelles. Quatre véhicules ennemis ont été saisis par l’armée régulière à la suite des combats qui se sont déroulés dans la région de Tombouctou. Le Ministre de la Défense a prôné la discipline au sein des troupes engagées pour la cause nationale qu’est la reconquête du nord du pays.

    Cheick Modibo Diarra opte pour la libération du nord

    Le chef du gofernement n’a qu’une seule priorité à savoir la guerre pour la libération des régions nord du Mali. Il a fait preuve de fermeté en affirmant devant les bidasses du camp Cheickhou Amadou de Ségou  que l’intégrité territoriale, le redéploiement de l’armée et de l’administration centrale au nord sont non négociables.

    Ce qui est, on ne peut, plus clair surtout lorsqu’on sait que le pacte national et les accords d’Alger ont permis d’alléger considérablement le dispositif de l’armée dans le septentrion, au cours des vingt dernières années.  Toutes choses qui ont ouvert un grand boulevard aux bandits armés qui se sont livrés à des trafics de tout genre et au terrorisme.

    31 mai 1991 – 31 mai 2012, ”Le Scorpion” a 21 ans

    Votre serviteur ”Le Scorpion a eu 21 ans le jeudi 31 mai dernier. C’est dire qu’il a entamé depuis six jours sa vingt-deuxième année d’existence dans le landerneau médiatique malien.  De sa création en 1991 à nos jours, l’hebdomadaire est  à sa 1017è parution.

    L’organe a célébré avec faste son vingtième anniversaire l’année dernière. Ce qui a permis aux uns et autres de faire des critiques et des suggestions sur notre façon d’informer le public malien.

    Aujourd’hui des efforts sont toujours en cours pour satisfaire le public qui ne cesse de s’élargir à travers le monde via le multimédia qu’est l’Internet.  Les Maliens de la diaspora ont la possibilité de nous lire à tout moment. Ce qui est en soi une note de satisfaction pour un travail qui demande assez de sacrifice.

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    3 COMMENTAIRES

    1. bijoujo .tu es vraiment null .au lieu de penser au nord toi tu calcules qui doit etre quel poste ?? apres tout Mr Tapo est malien non ?? et il vaux mieux que modibo diarra et Sanogo mille fois

    2. mais le ridicule ne tue pas au mali. Quand je vois des dépités qui ont été nommés au temps d’ATT et qui veulent le perchoir de cette assemblée pendant qu’ils n’ont jamais été l’émanation du Peule, je répète que le ridicule ne tue pas dans ce pays.
      je rappelle que certains dépités ont été imposés par le pouvoir ATT à tel enseigne que leurs adversaires ont piqué de crise qui a été fatale pour d’autres.
      nous en appelons à la conscience de ces dépités afin qu’ils démissionnent en bloc le 8 juin car ils ne sont représentants d’aucun peuple et ils nous reviennent extrêmement chers.
      Avec nos maigres ressources, il nous sera difficile de les prendre en charge surtout qu’ils ne sont d’aucune utilité

    3. En tout cas, faites tout pour que le président ne soit pas maître TAPO. Voilà le sénario: Si jamais maître TAPO est élu président de l’assenblée, Dioncounda démissionne et TAPO devient automatiquement président de la transition. C’est cela le plan de l’ADEMA et là ce serait très chaud pour le Mali. D’abord, il ferra Modibo et son Gouvernement et nommera Tiéblé Dramé comme premier Minsitre.Ensuite il se vengera de tout le monde à commencer par Sagono et CNDRE, Marico, Yèrèwolo ton, etc…

      Donc à vos marques les Maliens car TAPO président de transition n’est pas exclut.

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