FMOS : Des professeurs businessmen !

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FMPOSSelon ce jeune enseignant qui a voulu garder l’anonymat (pour le moment), au niveau de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie, il se passe des pratiques qui ne disent pas leurs noms. A l’en croire, certains professeurs sont de vraies businessmen.

 

Il s’est présenté en tant que jeune fonctionnaire enseignant chercheur d’Etat qui a été affecté à la Faculté de médecine et d’odontostomatologie. Si l’on s’en tient à ce qu’il a dit, celui qui devait le recevoir pour lui montrer les voies à suivre dans le respect et la discipline, a préféré lui déclaré une guerre qui ne dit pas son nom. «Après avoir constaté que malgré la différence d’âge qui nous sépare, que j’étais beaucoup plus fort que lui, il a trouvé des prétextes qui ne tiennent pas. En me demandant de stopper les cours. Comme j’étais en fin de congés, je n’ai pas voulu trop polémiquer. Mais, j’ai été profondément déçu», nous a-t-il confié.

Toujours selon lui, seulement 2 matières, soit 0,2% du programme, sont enseignées par an. Il soutient que cela est bien vérifiable par rapport au niveau des étudiants terminalistes de la matière à laquelle il fait allusion (nous-nous réservons de bien respecter le choix du jeune enseignant chercheur en le couvrant de l’anonymat, pour le moment. Raison pour laquelle, nous ne précisons pas la matière.)

Le comble de l’ironie, selon notre source est que ces mêmes professeurs se tuent pour épuiser le programme au niveau de l’Université Kankou Moussa (UKM), chez Sinè Bayo parce que là-bas, une heure de cours vaut vingt-mille franc (20.000F Cfa).

En guise de dernier mot, il nous a jurés que dans un futur proche, il se fera le plaisir de prendre de gré ou de force la place qui doit lui revenir. C’est-à-dire accomplir la mission pour laquelle il a été recruté et formé par son cher pays. Retenons tout simplement, qu’il y a des enseignants qui ne n’assurent même pas le tiers de leur programme académique dans nos universités publiques ; mais qui vont souvent au-delà du programme dans les universités privées. Etrange situation, comme pour dire que nos professeurs sont entrain de devenir de véritables commerçants. Et si rien n’est fait pour contrôler cette dérive ; certains enseignants risqueraient de s’inscrire au registre du crédit mobilier pour tout simplement officialiser cette pratique déjà connue par tous.

Drissa KANTAO

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7 COMMENTAIRES

  1. Je pense que cet article ne valait pas la peine puisqu’on écrit pour informer ou édifier une opinion. Malheureusement de peur de parler à visage découvert,le jeune professeur a préféré bouder dans son petit coin.
    Je lui souhaite beaucoup de courage et qu’il ne regarde pas chez les autres si non il ne deviendra qu’on copiste.Ecris ta propre histoire!!!!
    Sambpu semble oublier que la loi hospitalière a été voulue et adoptée par l’assemblée malienne. C’est qui autorise le médecin de l

  2. Hummm, un novice et orgueilleux qui se bombe la poitrine et se confond en contradiction. Si ton chef est nul et te déclare la guerre, pourquoi se cacher derrière un épouvantail pour amuser la galerie.
    Tu es assistant et lui au moins a un rang A.
    Son programme en dehors de la fac n’est pas ta tasse de thé. Que penses tu des grèves à répétition des étudiants? de leur niveau?
    Les étudiants finalistes ont surtout peur de la thérapeutique. Ceux qui nous lisent comprennent de quoi je parle.

    Sois courageux et assume tes responsabilités. Du moins si tu veux un changement.

    Dr T. DIALLO
    Hôpital du Point G

  3. tout à fait d’accord mais les responsables chargés du controle et la programmation dans les structures publiques que font ils?

  4. La seule solution est de limoger tout enseignant du Service Public s’il est reconnu en tant qu’enseignant en même temps dans une structure privée. Valable pour les professionnels de la santé qui exercent dans nos hôpitaux publics et les CESCOM: ils doivent choisir entre le privé et le public. C’est dans ces conditions seulement qu’on pourra garantir une bonne prestation au niveau de nos établissements publics. 😉

    • Sambou, connais tu le salaire d’un médecin au Mali? difficile de vivre décemment de son travail avec ces conditions. A moins que vous nous encouragez à voler et à corrompre. Ces chiffres te disent quelque chose: 360 et 441?

      • Salut Dr. Toutes mes félicitations pour votre courage quand vous signez votre post à visage presque découverte. Ces chiffres ne me parlent pas docteur. Cependant j’ai été “victime” d’un spécialiste en dermato (un certain Dr Bah)qui exerçait au niveau de l’institut Marchoux de Djikoroni. Ce monsieur au delà d’un certain nombre de patients renvoie tout le monde à sa clinique (privée).Bien qu’il soit payé pour consulter jusqu’à la limite de ses heures de travail, il donne des RDV dans sa structure aux patients sensés pouvoir payer ses honoraires de travail hors de l’institut. Des Dr Bah sont devenus monnaie courante au Mali. Et on nous dit que vous auriez prêté un serment qui vous invite à mettre la vie du patient au dessus de tout y compris l’argent. Moi je ne comprends plus rien Dr.. 🙄 🙄

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