Cette situation donne lieu à un véritable carnage de bœuf dans tout le pays, particulièrement dans la capitale où la fin du ramadan donne toujours lieu à une course au bœuf à immoler.
Les différents «garbals» (marché à bétail) de la ville sont ainsi pris d’assaut par des gens cherchant un bœuf à bon prix. . Et lorsque deux jours nous séparent de la fête, le spectacle est saisissant : des bœufs à la taille dont la taille varie n fonction du prix, sont attachés à tous les coins de rues, et devant les familles en attendant le jour J. Dans un tel contexte, les pauvres bêtes ignorent-elles toutes leur infortune ? Pas si sûr. Les nombreux cas (dont certain sont vraiment spectaculaires) d’évasion auxquels on assiste ici et là, à la veille de la fête du ramadan, traduisent certainement un réflexe de ces bêtes d’échapper aux méchantes couteaux de leurs bourreaux….
Le cas le plus illustre de ces scènes d’évasion de bœuf, s’est produit au quartier de Dar-es- salam. Sur une distance de plus de 200 mètres, des jeunes cherchaient à rattraper un robuste bœuf qui venait de s’échapper de ses cordes. Ils ont employés toutes les stratégies pour piéger la bête. Sans succès. Devenue très furieuse, la bête (les yeux devenus subitement rouges de colère) menaçait de faire usage de ses cornes, chaque fois que quelqu’un essaie de l’approcher. Pendant plusieurs minutes, il était devenu impossible d’approcher l’animal resté sur la défensive. La bête et ses poursuivant se regardaient en chien de faïence. Un jeune peul, de passage, remarqua la scène et s’approcha. Il demanda une corde que les jeunes lui remettent sur le champ. La corde en main, le berger fixa l’animal dans les yeux, tourna sur lui-même, puis, d’un geste machinal lança la corde entre les pattes de la bête. Le reste était pour lui un jeu amusant : Il tira sur la corde vers le coté, et la bête s’écroula de tout son poids. Cette mæstria du jeune berger lui a valu des applaudissements (nourris) de passants qui se sont arrêtés pour assister au duel entre le berger et …la bête.
Papa Sow
Les journalistes ont souvent raison, les lecteurs sont pas indulgent :
– Je lis pas pour compter les fautes mais pour m’informer
– Je n’avais pas lu ce t’article avant, donc il se trouve que beaucoup de gens ne l’ont pas lu non plus.
La bienséance veut que si l’article n’est pas “hors sujet” il faut être indulgent.
Merci Beaucoup
Cette histoire m’a beaucoup plu très cher Papa Sow, à chacun son travail et cela mérite d’être respecté sinon le pays n’avancera pas. Aucune bête ne peut résister à un peulh digne de ce nom, les peulhs grandissent avec le bétail et savent exactement comment les dompter à tout moment. Vive les peulhs et qu’Allah le tout puissant les protège éternellement.
l’histoire à été publier avant.
Du n’importe quoi
sabi aya missii fooo a ya fila foo…de dikore
Pour ma part, je trouve que c’est une histoire très drôle. Papa Sow a aussi fait d’un grand talent d’écriture pour nous faire vivre la scène. Je pense qu’il faut éviter de s’attaquer pour un rien à nos journalistes qui font l’effort de nous rendre compte de ce qui se passe dans notre pays. Sans leur effort il y a bcp de choses que nous ne saurons pas. Alors, un peu de sérieux. Aussi, Gonga, c’est peut être toi qui est surmené sinon je ne vois pas en quoi l’article est cousu de fautes comme vous le dites. Sur MW il y a des gens respectables, alors Gonga un peu de décence et de courtoisies pour les viisiteurs de ce forum
n’importe quoi. un article qui manque de fond et cousu de fautes.
tu peux au moins faire un effort quand même. tu fais honte aux peuls, qui, en général sont corrects en français.
@Papa Sow.Toi aussi!On t’a toujours dit non, qui parle de bœuf..parle de Peulh?Et vice versa.
😆 😆 😆 😆
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